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samedi 30 juin 2012

Fin de la réquisition du 116 boulevard Villebois-Mareuil









La réquisition du 116 boulevard Villebois-Marueil  a été évacuée par la police ce vendredi 29 juin. 



Tout s'est passé dans le calme entre le déploiement policier restreint (une dizaine de policiers), les représentants de la préfecture, l'huissier de service et les demandeurs d'asile soutenus par quelques militants du Dal35.

Une vingtaine de migrants vivaient dans cette maison depuis le 7 avril 2012 mais seuls trois d'entre eux étaient encore sur place lors de l'intervention. Ils ont obtenu en guise de relogement trois nuits dans un hôtel. Ensuite ils devront comme les autres affronter l'univers de la rue.



Le Dal35 dénonce une expulsion basée sur une procédure ne concernant pas les occupants actuels. Pour rappel, celle-ci concernait des squatteurs qui avaient quitté les lieux début avril en laissant la porte ouverte.

Rappelons aussi que la loi impose un relogement pour toute expulsion et que seule la préfecture semble être en droit de ne pas respecter celle-ci.




lundi 16 avril 2012

« Droit au logement » a une nouvelle maison












lundi 16 avril 2012






Le jeudi 5 avril, la police procédait à l'expulsion des demandeurs d'asile logés dans deux maisons, rue Poirier-Nivet, à Maurepas. Aussitôt, les militants du Dal - « Droit au logement » - se mettaient en quête d'une nouvelle demeure.




« C'est peut-être illégal, mais nous considérons que c'est légitime, rappelle Armelle Bounya, l'une des porte-parole du Dal. Pas question de laisser des gens dormir dehors, a fortiori des enfants. »


Mardi dernier, le Dal a donc investi une maison désaffectée, au 116 boulevard Villebois-Mareuil, quasiment à l'angle de la rue de Châteaugiron, à deux pas du cimetière de l'Est. La maison rachetée par un promoteur - un immeuble de 31 logements est prévu aux numéros 116 et 118 - est devenue un taudis.


Les squatteurs qui s'y trouvaient encore récemment ont déguerpi, sous la menace d'une expulsion.


Trois enfants, quatre ados


L'expulsion ? « C'est sans doute ce qui nous attend dans les prochaines semaines, comme pour les trois maisons qui abritent 60 personnes rue de Châteaugiron,rappelle Armelle Bounya. Mais en attendant, nous logeons boulevard Villebois-Mareuil 15 réfugiés : Afghans, Russes, Mongols et Congolais, la plupart en demande de droit d'asile, donc en situation régulière en France. »


Parmi les 15, on dénombre deux enfants de 4 ans et un de 7 ans, avec leur mère, ainsi que quatre adolescents de 13, 14 et 15 ans. « Il est important qu'ils aient un toit régulier, pour pouvoir être scolarisés et apprendre le français. »


Sur trois niveaux, la maison est pourvue d'eau et d'électricité. À l'arrière, il y a un jardin de 500 m2. Et les réfugiés ont passé le balai, nettoyé, aménagé le grenier, pour se loger tant bien que mal. Parmi eux, Cher, un Afghan de 19 ans, se lève chaque matin à 4 h. Il travaille en intérim à l'usine PSA, sur une chaîne de montage.





Michel TANNEAU



vendredi 13 avril 2012

LES EXPULSES DE LA RUE POIRIER NIVET REQUISITIONNENT UNE MAISON!






Il y a juste une semaine intervenait l’expulsion manu militari de demandeurs d’asile qui avaient réquisitionné deux maisons rue Poirier Nivet à Rennes. La préfecture affirmait alors qu’elle allait reloger les occupants; Il ne s’agissait que d’hébergements très temporaires : familles et célibataires se sont retrouvés rapidement à la rue.














Quelques heures après l'expulsion de Poirier-Nivet








Ils ont découvert une maison vouée à la démolition, vide et ouverte ; ayant vérifié qu’elle était inhabitée, les demandeurs d’asile et leurs familles l’ont réquisitionnée, appliquant légitimement la loi que l’Etat n’applique pas. Trois familles et une dizaine de célibataires y habitent désormais et les six enfants encore en vacances animent l’espace de leurs jeux.






















Le nettoyage à commencé...





Ainsi, depuis quelques jours, la majorité des demandeurs d’asile expulsés la semaine dernière ont de nouveau un toit indépendant du bon vouloir du 115. Ils pourront souffler dans un lieu stable, se soigner, faire la cuisine et envoyer leurs enfants à l’école.