lundi 17 octobre 2011

Un toit pour tous, une délégation de 6 personnes a été reçue en préfecture de région.



 
Dans le cadre de la semaine d'action " Un toit pour tous" organisée par la Coordination régionale Bretagne / Pays de Loire solidaire des personnes immigrées une délégation de 6 personnes a été reçue en préfecture de région.
( Conseil des Migrants, RESF 35, Mrap 35, Relais Étrangers 35, Cimade 56 et Dal35 )


La préfecture de région avait désigné 3 représentants administratifs mais aucun membre du cabinet préfectoral, affirmant qu'aucun d'eux n'avait pu se rendre disponible pour répondre à une demande d'audience déposée trop tardivement.


En conséquence une demande d'audience au Préfet de région a été immédiatement renouvelée.


Trois administratifs pour retranscrire les doléances de la Coordination auprès du Préfet mais nullement autorisés à apporter une quelconque réponse et encore moins à promettre qu'il y en aurait une.


Trois administratifs pour réitérer le discours officiel de la préfecture; la prise en compte des problèmes et la volonté d'y répondre dans la mesure des moyens financiers mis à disposition par l’État 


et qui n'ont cessé de répéter que leur rôle se limitait à transmettre les doléances au Préfet...


La coordination a réfuté l'argumentaire purement financier qui autoriserait  la préfecture à se considérer au dessus des lois et rappelé que les dernières décisions judiciaires ont confirmé l'obligation de moyens et de résultats quant à l'accueil et le logement des migrants.


La Coordination a dénoncé la prétendue prise en compte des problèmes et la volonté affirmée, -de manière mensongère et dilatoire- de les résoudre et rappelé que lors d'une précédente réunion, en mai dernier, les mêmes doléances avaient été exprimées sans qu'il n'y ait eu par la suite la moindre amélioration ou début de réponse apportée par la préfecture. 




Bien au contraire la Coordination a réaffirmé que la situation s'est particulièrement dégradée depuis, avec notamment :


- l'arrestation de familles et le placement de celles-ci en centre de rétention,


- le non respect des droits de l'enfant et l'obligation de scolarisation,


- le refus du renouvellement de domiciliation aux personne,
- les domiciliations "sèches"imposées dans les autres départements sans offre d'hébergement,


- l'accueil quantifié de quelques migrants chaque matin en préfecture quand les files d'attentes s'étirent depuis le lever  du jour et dégénèrent à l'ouverture,


- etc


Il a été demandé aussi au Préfet de mettre en pratique la loi de réquisition. De réquisitionner les bâtiments réquisitionnés par l'intermédiaire du Dal35, d'user de ses pouvoirs pour garantir l'accès à l'eau et l'électricité sur ces lieux.


La Coordination reste donc dans l'attente d'une audience avec le Préfet de région. 


Et espère obtenir des réponses appropriées ....




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