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jeudi 15 novembre 2012

Bilan de l'action collective du 14 novembre.


Avec le  Collectif de Soutien aux Personnes Sans-Papiers, le Conseil des Migrants, et RESF 35, nous avons décidé
d'occuper, à partir de 15h, hier 14 novembre, 5 lieux dans Rennes de manière simultanée : La
Préfecture, le Conseil Régional, Rennes Métropole, le CDAS de Kléber et
la mairie de quartier du Blosne.




Le Mensuel de Rennes qui a annoncé l'action trop tôt nous a valu des grilles fermées.



Nous avons obtenu des évacuations policières et une fax du président du Conseil Régional adressée au Préfet et lui demandant d'utiliser tous les moyens
pour résoudre la situation actuelle.




Dans Ouest France ce matin :






mercredi 14 novembre 2012

Reportage de France 3 sur l'action d'aujourd'hui.






Pour les demandeurs d'asile : actions coup de poing à Rennes



Différents mouvements et associations, Le DAL, le Collectif de
soutien aux personnes Sans-papiers, RESF (Réseau d'Education
Sans-frontière) ont décidé d'investir conjointement et avec des
migrants, cinq lieux à Rennes.



Des migrants et défenseurs des demandeurs d'asile occupent le Service départemental d'action sociale © Isabelle Rettig - France 3 Bretagne


© Isabelle Rettig - France 3 Bretagne 


Des migrants et défenseurs des demandeurs d'asile occupent le Service départemental d'action sociale


Ils ont investit la Préfecture, d'où ils ont été refoulés, le
Conseil régional, le Service départemental d'action sociale Kléber,
l'Hôtel de Rennes Métropole, la Mairie du Blosne. Plusieurs associations
et mouvement rennais, DAL 35, Collectif de soutien aux personnes
sans-papiers, Réseau d'Education sans frontière ont décidé d'occuper ce
mercredi cinq lieux rennais.

Ils réagissent à la série d'expulsions dfe Roms, à Rennes ces derniers
jours et à la menace d'expulsion du squat de Pacé, le plus grand de
France, où pas moins de 240 migrants sont hébergés depuis des mois.

Les revendications de l'association Dal 35 sont les suivantes : "Nous
ne voulons pas attendre un drame humain dans la rue cet hiver pour que
les élus expriment poliment leur indignation. Nous avons donc décidé
d'occuper simultanément plusieurs lieux publics, afin de mettre l' Etat
et les élus face à leurs responsabilités, pour faire face à l'urgence
sociale sur leur territoire. Nous leur demandons de sortir de leur
silence coupable afin de trouver des solutions de relogement humainement
acceptables pour tous"
.






Occupation du service d'action sociale Kléber à Rennes © Isa Rettig - France 3 Bretagne


© Isa Rettig - France 3 Bretagne
Occupation du service d'action sociale Kléber à Rennes









Occupation de 5 lieux dans Rennes aujourd'hui. Renfort bienvenu !


Communiqué du 14.11.12



Pas d'expulsion, sans relogement !



Depuis des mois, des hommes, des femmes, des enfants,  sont laissés à la rue à Rennes.

Aujourd'hui 400 migrants ont trouvé refuge dans les réquisitions du DAL 35, mais dès demain 250 d'entre-eux, dont 64 enfants, sont menacés d'expulsion.



Les réquisitions du DAL 35 ont débuté en 2009 face au désengagement de l'Etat qui ne respectent plus ses obligations légales vis à vis des demandeurs d'asile. Ce sont les pouvoirs publics qui ont eux-même créer cette pénurie en concentrant les migrants dans les villes où se trouvent les préfectures de région, comme à Rennes, sans adapter les conditions d'accueil.



Derrière cette pénurie organisée se cache la volonté de l'Etat ne pas voir s'installer durablement ces migrants en France. Comme partout en France, la Préfecture d'Ille et Vilaine préfère favoriser l'hébergement précaire en enrichissant des marchands de sommeil, plutôt que de trouver des solutions pérennes moins onéreuses.

Malgré le plan hivernal, le 115 est déjà saturé et ne peut plus faire face même aux situations de grande détresse : des enfants, des femmes enceintes, des étrangers malades sont laissés chaque jour à la rue et se retrouvent dans les réquisitions du DAL 35.



Le nouveau gouvernement, qui nous avait promis le changement, reprend les mêmes thèses que ces prédécesseurs en se retranchant derrière le manque de moyens. Nous ne pouvons accepter ce discours, qui entraîne la concurrence entre les exclus et alimente la propagande de l'extrême-droite.



Au lendemain de la triple expulsion laissant des mineurs roumains à la rue,  et à la veille de la date décidée par la justice pour l'expulsion du "plus grand squat de France", notre colère et notre inquiétude montent !



Nous ne voulons pas attendre un drame humain dans la rue cet hiver pour que les élus expriment poliment leur indignation. Nous avons donc décidé d'occuper simultanément plusieurs lieux publics, afin de mettre l' Etat et les élus face à leurs responsabilités, pour faire face à l'urgence sociale sur leur territoire. Nous leur demandons de sortir de leur silence coupable afin de trouver des solutions de relogement humainement acceptables pour tous.


Face aux pratiques de déni des droits élémentaires, nous voulons rappeler que Français ou étrangers, avec ou sans-papiers, avoir un toit est un droit pour tous.




Le DAL 35



Contact : 06 48 26 61 40

mercredi 7 novembre 2012

A diffuser largement ! Mouvement soutenu par 27 organisations à ce jour !









MARCHE
DES MIGRANT-E-S





SAMEDI
10 NOVEMBRE 2012





Rassemblement à RENNES

Place de la gare à 14 heures





À l’initiative du
Conseil des Migrants






En
France, les étrangers ont des droits ! 


Seulement, les autorités ne
les respectent pas toujours et beaucoup d’étrangers ne parviennent
pas à accéder pleinement à leurs droits.





Ainsi,
près de Rennes à Pacé, 300 personnes étrangères dont 80 enfants
vivent dans une réquisition soutenue par l’association Droit Au
Logement (DAL). Et une décision de justice prévoit de les expulser
le 15 novembre prochain. Nous ne pouvons tolérer que ces personnes
se retrouvent à la rue : elles ne pourront davantage accéder à leurs
droits et cela aggraverait un certain nombre de pathologies déjà
présentes au sein de la communauté migrante. Et face à cette
situation, que nous dénonçons aujourd’hui, on constate le silence
absolu des autorités en place !





C’est
pourquoi le Conseil des Migrants de Rennes appelle à une marche de
soutien


et
de solidarité avec les personnes migrantes.


 NOUS
REVENDIQUONS
:




  1. Le droit au logement pour tous et le relogement des personnes étrangères
    hébergées dans les réquisitions du DAL à Pacé et dans d’autres lieux.
    L’augmentation des places en CADA.

  2. La suppression des tests médicaux « inhumains et dégradants », prétendant
    vérifier l’âge des mineurs étrangers isolés (MIE) y compris lorsque les mineurs
    ont un extrait d’acte de naissance. L’amélioration des conditions d’accueil de
    la Mission (structures et familles d’accueil).

  3. L’élargissement des heures d’ouverture des services de la préfecture qui
    accueillent les étrangers afin de mettre fin à la politique de quota
    quotidien.

     

  4. L’accès à la domiciliation de toutes personnes étrangères, notamment de celles
    qui sollicitent le réexamen de leur dossier OFPRA.

  5. La possibilité d’avoir accès à un titre de séjour même sans passeport ou un
    dossier médical même sans pièce d’identité avec photo.

  6. Le droit à la scolarité pour tout enfant étranger sans-papier ou
    non.

  7. L’arrêt du démantèlement des squats de Roms.

  8. La libre circulation et la libre installation de toutes les personnes
    étrangères.

  9. Le droit au travail pour toutes les personnes étrangères.

  10. La régularisation de toutes les personnes sans-papiers et sans
    critères.




Conseil des
Migrants
, 23 bis place de Serbie
au Blosne.





Chaque samedi de 16h00 à
18h00, une permanence est ouverte aux migrants





pour l’accueil et
l’accompagnement.








Marche
soutenue par (premiers signataires):
Droit
au logement DAL35 et 56, Réseau éducation sans frontière RESF35,
Nouveau Parti Anticapitaliste NPA, Gauche Unitaire GU, Ligue des
droits de l'homme LDH Rennes,
l'Assemblée
citoyenne rennaise du Front de Gauche AC FdG, Fédération pour une
Alternative Sociale et Ecologique FASE, Fédération Syndicale Unitaire
FSU, Parti de Gauche PG, Maison Internationale de Rennes
MIR, Mouvement de la Paix, Asso France-Palestine Solidarité
AFPS, Asso des Travailleurs Maghrébins de France ATMF, Parti
Communiste Français PCF Rennes Métropole, Mouvement des Chômeurs
Précaires en Lutte MCPL, Lutte Ouvrière LO, Vie Nouvelle Rennes, Europe Ecologie Les Verts EELV, syndicat SUD-éducation, Gauche
Anticapitaliste GA, Mouvement des Jeunes Communistes35 MJCF,  Mouvement contre le Racisme et pour
l'Amitié entre les Peuples MRAP, ATTAc, CIMADE, Mouvt
International pour le Développement de l'Afrique Francophone MIDAF,  CRIDEV,
Sud-Education,


dimanche 4 novembre 2012

Solidarité avec les migrant(e)s de Pacé ! Des logements pour tous et toutes







Tous et toutes à Pacé le mercredi 07 novembre !









Depuis le mois de mai, 250 personnes migrantes (dont 80 enfants) occupent une ancienne maison de retraite vide à Pacé avec l’aide de l’association DAL (Droit au Logement). Cette occupation est le résultat d’une politique du logement qui, depuis des années et encore aujourd’hui, laisse sans solution des centaines de milliers de gens, français ou étrangers, avec ou sans papiers. Pour l’occupation de Pacé, les autorités préfectorales n’ont à ce jour proposé aucune solution alternative.





Pire, suite à une décision de la justice favorable aux autorités, la préfecture se contente de menacer : le 15 novembre, les occupant(e)s de Pacé seront expulsé(e)s par la force. Les hommes, les femmes, les enfants de l’occupation se retrouveront à la rue, au mieux hébergé(e)s en urgence par le 115, qui se dit déjà saturé. Et tout ceci alors que 10 000 logements vides sont disponibles dans l’agglomération rennaise.





C’est dans ce contexte menaçant et angoissant pour les migrant(e)s sans logement de Pacé qu’un groupuscule d’extrême droite appelle, dans des termes orduriers, à manifester le mercredi 7 novembre en fin de journée pour revendiquer l’expulsion des migrant(e)s de Pacé, volant ainsi au secours de la préfecture !





Dans ce contexte aussi, nous avons décidé de réaffirmer notre solidarité avec les migrant(e)s et de redire haut et fort :





Un toit, c’est un droit ! Des logements pour tous et toutes !


Non aux expulsions !


Non au racisme !


Nous appelons donc à la solidarité avec les personnes migrantes de Pacé et, au-delà, avec toutes les personnes migrantes :








RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AUX MIGRANT(E)S DE PACÉ 


Mercredi 7 novembre à partir de 17 h


Résidence du Parc (lieu de l’occupation), Avenue Pinault à Pacé


à l’initiative du réseau 35 de vigilance


contre le racisme et la xénophobie d’Etat.








MARCHE DES MIGRANTS


pour l’égalité des droits entre français et étrangers


Samedi 10 novembre à 14 h, place de la gare à Rennes


à l’initiative du Conseil des Migrants.





A l’appel du Réseau 35 de vigilance contre le racisme et la xénophobie d’Etat


Appel soutenu par AC !, ATMF35, ATTAC, CAR, CDM, CRIDEV, DAL, ÉÉ-FSU, EELV, FASE, France-Palestine, GA (Rennes et 35Nord), GU, JC, JE, LDH (sections Rennes et St Malo), MIR, MRAP, NPA, PCF (Rennes métropole), PG, RESF, RUSF, Solidaires, SOS Racisme, SNUITAM-FSU, UDB





 Pétition en ligne : Soutien de la réquisition DAL35 de Pacé



L’ÉTAT DOIT RESPECTER LA LOI !













jeudi 11 octobre 2012

Communiqué DAL35, RESF35 : deux dates à retenir !



Depuis
la rentrée, la situation des migrants est de plus en plus alarmante sur
le plan du logement. Malgré les 400 personnes hébergées dans des
réquisitions du DAL 35, le 115 ne peut répondre à toutes les demandes et
chaque soir de nombreuses personnes sont laissées à la rue.


Plusieurs
expulsions sont prévues dans les prochaines semaines, qui
vont rendre la situation humainement inacceptable. Surtout quand
arrivera l'expulsion de la réquisition de Pacé où 250 personnes
attendent avec angoisse de savoir quel va être leur sort au début de
l'hiver.





Les migrants ont besoin de tous les soutiens pour obtenir les conditions
d'hébergement décentes auxquelles ils ont droit. Venez réclamer avec
eux :


un toit c'est un droit


pas d'expulsion sans relogement.





Les migrants vous demandent de les rejoindre dans deux actions :





  •  



    le
    mercredi 17 octobre, à 10 h devant la mairie de Rennes ou à partir de
    12 h devant la préfecture de
    Beauregard selon vos disponibilités.






  • le
    samedi 20 octobre à partir de midi à la réquisition de Pacé
    , pour une
    journée de soutien organisée par RESF, autour d'un pique-nique,
    d'animations musicales, de quelques spécialités que les migrants auront
    plaisir à partager.


                                                                            DAL 35, Resf  35











samedi 23 juin 2012

Fête des collectifs contre les précarités


AC!35, MCPL, Collectif
EVS-AVS35, UL-CNT35, SUD ÉDUCATION35,
RESF35, DAL35,













-->





Manifeste
des collectifs rennais 


en
lutte contre les précarités


 


A
l’heure d’une prochaine « conférence sociale »
proposée par le nouveau gouvernement
, nos organisations et
mouvements se sont regroupés dans un « collectif rennais
contre les précarités ». En complément des organisations
syndicales , nous souhaitons faire entendre nos revendications de
militants associatifs de terrain, en lutte contre toutes les
précarités.


Pour
nous, la responsabilité de la précarité incombe
à ces
institutions qui contrôlent nos allocations de survie comme Pôle
emploi et la CAF, à ces patrons proposant stages gratuits ou CDD à
temps partiel payé des miettes, à ces propriétaires stimulant la
spéculation immobilière, à ces préfets expulsant les
sans-papiers, à ces entreprises qui nous coupent l’eau et
l’électricité…


Actuellement,
nous, collectifs de lutte contre certains aspects de la précarité,
nous poursuivons nos actions :
 





Contre
les expulsions menées par la direction des Foyers de Jeunes
Travailleurs rennais, aux côtés des jeunes du FJT de la Motte
Baril, soutenus par le DAL35 et le MCPL.
 





Contre
les expulsions programmées de jeunes scolarisés dans les
Universités rennaises soutenus par le RUSF35 et une vingtaine
d’établissements du département, soutenus le RESF.
 





Contre
le centre de rétention administrative de Saint Jacques de la Lande,
où le collectif de soutien aux personnes sans-papiers organise
régulièrement des « parloirs sauvages »,
pour échanger avec les personnes étrangères qui y sont enfermées
pour être expulsées. Actuellement 20 migrants y sont retenus .
 





Avec
la réquisition de 9 bâtiments par le DAL 35 qui accueillent 375
migrant-e-s, des personnes laissé-e-s à la rue par l’Etat qui
refuse de loger les demandeurs d’asile au mépris des conventions
internationales qu’il a ratifié et de ses propres lois, les
condamnant à être ballotés-e-s entre la rue et le 115.
 





Le
collectif EVS-AVS 35 soutient les 800 Emplois Vie Scolaire d'Ille et
Vilaine, exploités par l'Education Nationale, qui travaillent
parfois 26 h pour 657 euros , sans formation et sont éjectés après
2 ans ou moins.


 


Face
à ces mobilisations, les pouvoirs locaux participent régulièrement
à la répression des précaires, avec par exemple :
 


L’expulsion
des demandeurs d’asile soutenus par le DAL35 quand ils occupent
des bâtiments appartenant à Rennes métropole ; les obstacles
posés par la mairie pour l’accès à l’eau, à l’électricité
et au ramassage des ordures dans certaines réquisitions.
 





La
décision de la mairie, le 5 décembre 2009, de ne pas permettre la
tenue d’une assemblée de chômeurs et précaires à la Maison des
associations, à l’issue d’une manifestation régionale.
Trouvant les portes fermées, le MCPL a été sauvagement accueilli
par la BAC, avec pour bilan deux blessés, dont un grièvement.





Il
faut d’autres méthodes pour que notre société devienne
équitable, par la reconnaissance de tous les êtres humains, et dans
le partage des richesses.
Les fins de non-recevoir ou les
médiocres ajustements décrétés d’en haut doivent être
abandonnés au profit de vraies solutions construites pas à pas avec
nous, qui luttons contre toutes les précarités et les subissons au
quotidien.


Dans
cette perspective, quelles mesures, que nous rendrons publiques, vous
engagez-vous à prendre au cours de votre mandat de député-e- si
vous êtes élu-e, pour tenir compte de nos revendications ?


AC
!35, MCPL, DAL35, RESF35,  collectif
EVS-AVS 35, UL-CNT 35, SUD ÉDUCATION 35

dimanche 17 juin 2012

Apéro Migrants et exposition à la MIR du 18 au 28 juin 2012













Vous êtes chaleureusement invités à cette exposition sur le thème des migrants dans les locaux de l'accueil à la MIR du 18 au 28 juin.





Le vernissage aura lieu ce mardi 19 juin à partir de 18heures sous la forme d'un "apero migrants"


Ci joint le carton d'invitation qui indique les heures d'ouverture pendant toute la durée de l'expo.




Que ce lieu soit un point de convergence de nos actions pour la défense des droits et  la dignité des migrants, c'est l'idée de cette invitation pour le vernissage mardi soir.


Bienvenue à tous.




Salutations de la part des organisateurs


DAL35, RESF35, MRAP35, MIR

jeudi 7 juin 2012

Pétition pour soutenir la réquisition du Dal35










Soutien de la réquisition DAL35 de Pacé







L’ÉTAT DOIT RESPECTER LA LOI !





L’association
Droit Au Logement (DAL 35) est assignée au Tribunal d’Instance de
Rennes pour l'expulsion de la maison de retraite désaffectée de Pacé,
occupée depuis le 4 mai 2012, par environ 250 migrants sans abris dont
70 enfants.









La
plupart sont demandeurs d’asile. A ce titre, ils doivent être logés par
l’État, conformément à la convention de Genève sur le droit d’asile.
Or, ils étaient à la rue, en violation de cette convention et de la
directive européenne 2003/9/CE du Conseil du 27 janvier 2003 relative à
des normes minimales pour l'accueil des demandeurs d'asile dans les
États membres.





C’est
aussi en violation de son obligation d’accueil inconditionnel jusqu’à
une orientation vers un hébergement stable, de soin ou un relogement,
conformément à l’article L 345-2 du Code de l’Action Sociale : que
l’État laisse ces personnes à la rue.


ette
double violation illustre les errements et les politiques répressives
du précédent gouvernement. Comment peut-on respecter les lois lorsque
l’État ne les respecte pas lui même ?





Confronté
à une situation intolérable au plan humain, et à cette double carence
de l’État, Droit Au logement a apporté son appui et son expérience à
l’occupation de cette maison de retraite désaffectée. L’association se
trouve désormais convoquée devant Tribunal d’Instance par le Bailleur
social, SA HLM Les Foyers, propriétaire des lieux.





Cette
occupation est d’autant plus emblématique que jamais le nombre de
logements vides n’a été aussi élevé dans notre pays (2,4 millions en
France et 10 000 à Rennes-Métropole selon l’INSEE), et que la loi de
réquisition reste inappliquée.





A
l’heure où la gauche est de retour au Gouvernement, nous appelons au
soutien le plus large des associations, des syndicats, des organisations
et des habitants, pour exiger :
• L’abandon des poursuites contre Droit Au Logement,
• L’application de l’obligation d’accueil et d’orientation de toute personne à la rue, et le respect de la Convention de Genève,
• L’application, si besoin est, de la loi de réquisition, afin de loger les sans abris et les mal logés
• L’arrêt des expulsions sans relogement, pour ne pas aggraver la crise.





Nous vous invitons à venir soutenir physiquement le DAL35 et la réquisition de Pacé :





Le Vendredi 8 juin 2012 dès 8h30
devant la Cité Judiciaire à Rennes





Je soutiens le DAL35 et la réquisition de Pacé (35). Je signe la pétition ci-après ...





Un toit c’est un droit !





Signer la pétition ici : Je signe l'appel. Ils ont signé....




mardi 5 juin 2012

Pétition pour soutenir la réquisition du Dal35








Soutien de la réquisition DAL35 de Pacé





L’ÉTAT DOIT RESPECTER LA LOI !





L’association Droit Au Logement (DAL 35) est assignée au Tribunal d’Instance de Rennes pour l'expulsion de la maison de retraite désaffectée de Pacé, occupée depuis le 4 mai 2012, par environ 250 migrants sans abris dont 70 enfants.








La plupart sont demandeurs d’asile. A ce titre, ils doivent être logés par l’État, conformément à la convention de Genève sur le droit d’asile. Or, ils étaient à la rue, en violation de cette convention et de la directive européenne 2003/9/CE du Conseil du 27 janvier 2003 relative à des normes minimales pour l'accueil des demandeurs d'asile dans les États membres.





C’est aussi en violation de son obligation d’accueil inconditionnel jusqu’à une orientation vers un hébergement stable, de soin ou un relogement, conformément à l’article L 345-2 du Code de l’Action Sociale : que l’État laisse ces personnes à la rue.


ette double violation illustre les errements et les politiques répressives du précédent gouvernement. Comment peut-on respecter les lois lorsque l’État ne les respecte pas lui même ?





Confronté à une situation intolérable au plan humain, et à cette double carence de l’État, Droit Au logement a apporté son appui et son expérience à l’occupation de cette maison de retraite désaffectée. L’association se trouve désormais convoquée devant Tribunal d’Instance par le Bailleur social, SA HLM Les Foyers, propriétaire des lieux.





Cette occupation est d’autant plus emblématique que jamais le nombre de logements vides n’a été aussi élevé dans notre pays (2,4 millions en France et 10 000 à Rennes-Métropole selon l’INSEE), et que la loi de réquisition reste inappliquée.





A l’heure où la gauche est de retour au Gouvernement, nous appelons au soutien le plus large des associations, des syndicats, des organisations et des habitants, pour exiger :
• L’abandon des poursuites contre Droit Au Logement,
• L’application de l’obligation d’accueil et d’orientation de toute personne à la rue, et le respect de la Convention de Genève,
• L’application, si besoin est, de la loi de réquisition, afin de loger les sans abris et les mal logés
• L’arrêt des expulsions sans relogement, pour ne pas aggraver la crise.





Nous vous invitons à venir soutenir physiquement le DAL35 et la réquisition de Pacé :





Le Vendredi 8 juin 2012 dès 8h30
devant la Cité Judiciaire à Rennes





Je soutiens le DAL35 et la réquisition de Pacé (35). Je signe la pétition ci-après ...





Un toit c’est un droit !





Signer la pétition ici : Je signe l'appel. Ils ont signé....




vendredi 1 juin 2012

Pas de poubelles pour les migrants !







Communiqué de presse




Rennes, le 1er juin
2012





Pas de poubelles pour les
migrants !





Chaque habitant de Rennes peut obtenir des poubelles au
pis sous 48 heures. Enfin, pas tous !


Jeudi 30 mai, la municipalité de Rennes a fait
intervenir les forces de l’ordre pour expulser une quarantaine de migrants,
soutenue par le DAL 35, qui occupait pacifiquement, sans gêner le service, la
mairie de quartier du Blosne.


Ils étaient simplement venus demander des poubelles,
faute d’avoir pu les obtenir autrement. Depuis 5 semaines, ils sollicitent en
vain le service concerné de Rennes-Métropole et de la ville de Rennes pour
obtenir ce droit élémentaire.


Personnellement contactés, Daniel Delaveau, maire de
Rennes et président de Rennes-Métropole,
son adjointe Marie-Anne Chapedelaine, déléguée à l’égalité des droits et
à la laïcité, de même que les élus de quartier, Catherine Debroise, déléguée à
la prévention et à la médiation sociale et Frédéric Bourcier, délégué à
l’urbanisme et à l’aménagement, n’ont rien fait pour résoudre cette situation.


L’hygiène publique ne fait visiblement pas partie de
leurs priorités électives. Ou bien considèrent-ils qu’elle s’arrête à la porte
des maisons occupées par des migrants.


Durant cette courte occupation, aucun élu n’a daigné se
déplacer ou téléphoner, notamment pas l’élue du quartier 7, où se trouvent
trois des cinq lieux concernés, déjà sollicitée lors de sa permanence en
mairie.


La seule réponse a été l’envoi de la police qui nous a
évacués sans résistance vers 18h30.


Aujourd’hui, les migrants restent privés de poubelles
et on se demande, en vertu de quel droit ou argument politique, ils sont exclus
des dispositifs d’hygiène et de santé publique ?





Contact :


dal35rennes@gmail.com


06 70 54 72 05


http://dal35.blogspot.com



jeudi 31 mai 2012

Le Dal35 interpelle le cabinet du Ministre du Logement Cécile Duflot






Cécile Duflot à Parcé



Le Dal35 a remis hier à la Ministre du Logement,  Cécile Duflot, lors de son déplacement à Parcé, un dossier   concernant la réquisition de " la Résidence du Parc" située à Pacé.

Le Dal35 a fait le point avec un conseiller de la Ministre sur la situation rennaise et demandé un moratoire sur les expulsions sans relogement.



Pendant ce temps, à Paris, avait lieu la Marche des sans logis. Après la manifestation, une délégation a été reçue par un conseiller spécial de Cécile Duflot. La situation rennaise et le 115 ont été largement évoqués.



Il ne s'agirait pas de commencer le quinquennat par la plus grosse expulsion de France...






mardi 15 mai 2012

Invitation





Samedi
19 mai
à
partir de 11h





Résidence
du Parc à PAC
É


(bus
52 arrêt Pinault)





INAUGURATION
DE LA NOUVELLE RÉQUISITION


du
DAL35





PIQUE-NIQUE
INTERNATIONAL ET FESTIF


(Chacun
apporte ses victuailles et un peu plus)








Bienvenue
aux fanfares, orchestres, musiciens et artistes!


Jeux
d'intérieur et d'extérieur pour tous les âges!





Profitez
en pour apporter matelas, couvertures, mobilier et nourriture (plus de
vêtements,svp)!




samedi 28 avril 2012

Ces petites filles ont besoin de votre aide !




 





Ces petites jeunes filles ont besoin de votre aide. Elles vivent dans un squat sans eau avec d'autres enfants et leurs familles. En tout ils sont plus d'une vingtaine.


Nous recherchons prioritairement des vêtements et des chaussures pour enfants et adolescents ( 4/16 ans). Mais aussi et toujours des matelas et couvertures...


La demande est urgente.


Moins, mais tout aussi utile des jouets.


Merci de contacter le Dal35.




vendredi 23 mars 2012

Rennes : Parcours de migrants, récit par une militante du Dal35 et de RESF








L’obligation scolaire ne s’appliquerait-elle pas à "ces gens là" ?






Vendredi 2 mars 2012, une famille de demandeurs d’asile dépose un référé au tribunal administratif contre son non-hébergement. Cette famille est arrivée en France en avril 2011, bientôt un an. Ils ont trois enfants, 12, 8 et 4 ans. Depuis, elle dépend du 115. Parfois hébergée, parfois non. Une semaine ici, trois jours là, de fréquentes périodes sans aucune solution. Fin août, le DAL (association Droit au Logement) ouvre une nouvelle réquisition, c’est-à-dire qu’un logement vide depuis des années est ouvert pour y héberger des personnes à la rue. La famille s’y installe. Avec l’arrivée de l’hiver, la vie dans ce lieu partagé avec 3 autres familles, sans eau chaude, sans chauffage, avec de nombreuses coupures d’électricité, devient difficile et la famille reprend l’habitude d’appeler le 115, pour obtenir des hébergements plus vivables.

Au cours de l’audience de référé, la représentante de la préfecture leur reproche d’avoir parfois refusé des propositions d’hébergement du 115. Ce que la famille ne nie pas, et peut facilement expliquer.
Avec ses trois enfants scolarisés à Rennes, l’aînée au collège Echanges, les deux plus jeunes à l’école de l’Ille, comment faire pour aller passer la nuit à l’hôtel à Bain-de-Bretagne à 30 km de Rennes (45 minutes de car), et conduire les enfants à 8 h 30 à l’école ? Prendre le car à 7 h 17 pour arriver à Rennes à 8 h, et sauter dans un métro pour rejoindre l’école ? Mais avec quel argent ? Le 115 fournit un ticket de car pour aller à l’hôtel au début de la semaine, et un ticket pour revenir à Rennes le dernier jour. Tous les autres jours, le transport est à la charge des parents : 3,50 € le ticket adulte, 2,80 € le ticket enfants, soit 25,30 € par jour pour cette famille qui vit avec 21,66 € par jour. Scolariser les enfants à Bain de Bretagne ? Peut-être auraient-ils pris cette décision si on leur avait dit dès le début de l’hiver qu’ils y seraient hébergés jusqu’au 30 mars. Mais cet hébergement leur a été proposé chaque fois pour une semaine !
Alors renoncer à scolariser les enfants et rester à Bain-de-Bretagne ? Mais alors comment va-t-on les nourrir ? Les parents touchent l’ATA (Allocation Temporaire d’Attente) . Soit10,83 € par jour et par adulte. Avec une somme si faible, l’aide fournie par les Resto du Coeur deux fois par semaine est indispensable. A condition de pouvoir venir la chercher à Rennes. Et de pouvoir conserver et cuisiner les produits reçus. Impossible à l’hôtel. C’est un cercle vicieux sans fin….


La représentante de la préfecture au tribunal administratif finit par s’exclamer, devant l’assistance sidérée : "Ces gens-là choisissent de scolariser leurs enfants avant même de savoir s’ils seront admis au séjour."L’avocate évoque l’obligation scolaire. " Oui, certes, mais ce n’est pas une priorité..."
Ainsi donc, cette famille de trois enfants, dont deux soumis à l’obligation scolaire, aurait dû attendre un hébergement stable pour inscrire leurs enfants à l’école ? Mais ça va bientôt faire un an qu’ils l’attendent, cet hébergement stable ! Imaginez des enfants de 12 et 8 ans non scolarisés pendant UN AN sur le territoire français ? Quelle aurait été leur vie pendant tout ce temps ? Se déplaçant tous les trois jours, à la rue de 9 h le matin à 18 h 30 dans certains centres et hôtels, sans aucune solution certains jours ? Sans la socialisation irremplaçable de l’école, sans activités adaptées à leur âge, sans camarades de classe, sans possibilité d’apprendre la langue française ?


Tous les militants qui accompagnent les migrants savent combien cette vie est épuisante pour les adultes. Et combien l’école est importante pour ces enfants, déjà éprouvés par les drames vécus dans leur pays, par le déracinement. Combien compte pour eux cet élément de stabilité leur vie d’errance, avec l’assurance de recevoir un enseignement adapté et un repas chaud chaque jour, de vivre quelques heures une vie normale d’enfant, sans avoir à accompagner leurs parents dans toutes leurs démarches.
A Rennes nous connaissons de nombreuses familles qui vivent dans ces conditions pendant des mois. Les enseignants qui les accueillent constatent de nombreuses absences, l’épuisement et l’isolement des familles.


La Convention internationale des droits de l’enfant le dit : " L’instruction est un droit de l’enfant : tout doit être mis en oeuvre pour le garantir." Et obligation est faite à l’Etat, par les dispositions de l’article 13.5 de la directive 2003/9/CE du 27 janvier 2003, d’assurer des normes minimales pour l’accueil des demandeurs d’asile.
On voit bien comment ces droits sont mis en œuvre…


RESF 35


samedi 7 janvier 2012

Info logement sur Rennes et Rennes Métropole !



Le nombre de logements vacants en 2008 était
de plus de 10000 !!!  en augmentation de 22.42% vs 1999
(8227).




Rennes comptabilise à elle seule 7000
logements vides (+12.4% vs 1999).




Le taux d'habitat social pour RM est de
22.2% ( 29.4% pour Rennes, 11.8% en moyenne pour les autres
communes)







Les demandes de logements sociaux en
instance sont de 12000 (en 2010) pour moins de 6000 attributions.