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dimanche 4 novembre 2012

Solidarité avec les migrant(e)s de Pacé ! Des logements pour tous et toutes







Tous et toutes à Pacé le mercredi 07 novembre !









Depuis le mois de mai, 250 personnes migrantes (dont 80 enfants) occupent une ancienne maison de retraite vide à Pacé avec l’aide de l’association DAL (Droit au Logement). Cette occupation est le résultat d’une politique du logement qui, depuis des années et encore aujourd’hui, laisse sans solution des centaines de milliers de gens, français ou étrangers, avec ou sans papiers. Pour l’occupation de Pacé, les autorités préfectorales n’ont à ce jour proposé aucune solution alternative.





Pire, suite à une décision de la justice favorable aux autorités, la préfecture se contente de menacer : le 15 novembre, les occupant(e)s de Pacé seront expulsé(e)s par la force. Les hommes, les femmes, les enfants de l’occupation se retrouveront à la rue, au mieux hébergé(e)s en urgence par le 115, qui se dit déjà saturé. Et tout ceci alors que 10 000 logements vides sont disponibles dans l’agglomération rennaise.





C’est dans ce contexte menaçant et angoissant pour les migrant(e)s sans logement de Pacé qu’un groupuscule d’extrême droite appelle, dans des termes orduriers, à manifester le mercredi 7 novembre en fin de journée pour revendiquer l’expulsion des migrant(e)s de Pacé, volant ainsi au secours de la préfecture !





Dans ce contexte aussi, nous avons décidé de réaffirmer notre solidarité avec les migrant(e)s et de redire haut et fort :





Un toit, c’est un droit ! Des logements pour tous et toutes !


Non aux expulsions !


Non au racisme !


Nous appelons donc à la solidarité avec les personnes migrantes de Pacé et, au-delà, avec toutes les personnes migrantes :








RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AUX MIGRANT(E)S DE PACÉ 


Mercredi 7 novembre à partir de 17 h


Résidence du Parc (lieu de l’occupation), Avenue Pinault à Pacé


à l’initiative du réseau 35 de vigilance


contre le racisme et la xénophobie d’Etat.








MARCHE DES MIGRANTS


pour l’égalité des droits entre français et étrangers


Samedi 10 novembre à 14 h, place de la gare à Rennes


à l’initiative du Conseil des Migrants.





A l’appel du Réseau 35 de vigilance contre le racisme et la xénophobie d’Etat


Appel soutenu par AC !, ATMF35, ATTAC, CAR, CDM, CRIDEV, DAL, ÉÉ-FSU, EELV, FASE, France-Palestine, GA (Rennes et 35Nord), GU, JC, JE, LDH (sections Rennes et St Malo), MIR, MRAP, NPA, PCF (Rennes métropole), PG, RESF, RUSF, Solidaires, SOS Racisme, SNUITAM-FSU, UDB





 Pétition en ligne : Soutien de la réquisition DAL35 de Pacé



L’ÉTAT DOIT RESPECTER LA LOI !













samedi 14 avril 2012

Expulsion de Poirier-Nivet, réaction des communistes rennais








Vendredi 13 Avril 2012


Dupli Rennes en bref





Expulsion rue Poirier-Nivet : « Une honte »  




Le 5 avril, vers 6 h 30, policiers et gendarmes ont expulsé 25 demandeurs d'asile d'une réquisition du collectif Droit au logement (DAL), rue Poirier-Nivet, à Maurepas. La section communiste de Rennes Métropole condamne cette opération. « Une honte pour l'agglomération rennaise ».  Selon eux, « disperser des familles, les expédier à plus de 40  km ne résoudra rien  ».   


Les communistes rennais demandent aux élus rennais « de prononcer les réquisitions des logements vides 


afin de ne pas laisser ces familles à la rue ».  Et appellent le préfet « à respecter la loi Dalo, qui stipule 


que chacun a le droit à un logement ».   





Tous droits réservés : Ouest-France 

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mardi 24 mai 2011

Le Parti de Gauche - Europe Ecologie Les Verts - Gauche Unitaire



                                                                                                  Rennes, le 20/05/2011.
Organisations signataires :
Gauche Unitaire
Europe Ecologie Les Verts
Le Parti de Gauche




             à Monsieur le Préfet de Bretagne et d'Ille et Vilaine,




Objet : Demande d’audience.




          Monsieur le Préfet,


         Nous, formations politiques signataires de ce courrier tenons à exprimer notre préoccupation face à la détresse que vivent des demandeurs d'asile privés de logement en Ille et Vilaine.
        Nous condamnons l'expulsion intervenue lundi matin 2 mai 2011 au 280 rue de Fougères dans la mesure où elle ne nous semble aucunement justifiée.
       De nombreuses personnes se retrouvent maintenant hébergées sous des tentes sans possibilité de se nourrir correctement et dans des conditions d'hygiène déplorables.


        Devant l'urgence de la situation, nous sollicitons un rendez-vous afin de connaître les solutions que vous envisagez à très court terme et à long terme pour régler ce problème.


        Nous vous prions d'agréer, Monsieur le préfet, l'expression de nos salutations.


Le Parti de Gauche    -    Europe Ecologie Les Verts    -    Gauche Unitaire


mercredi 4 mai 2011

Expulsion du 280 route de Fougères. Messages de soutien



COMMUNIQUE DE PRESSE DU NPA35


Le préfet, en fidèle serviteur de la politique de xénophobie et de mépris de Nicolas Sarkozy, s’est mis au diapason des discours sécuritaires et xénophobes du gouvernement.  La police a ainsi procédé  à  l’expulsion d’un bâtiment de l’état inoccupé, à Rennes et réquisitionné par le DAL et les demandeurs d’asile.
Pour eux, c'est l'effroyable retour à la case départ, contraints à errer dans la ville le jour et à dormir dans la rue, dans des conditions absolument indignes d'un État de droit  qui se transforme jour après jour en une terre d'insécurité envers les plus faibles et les plus démunis.
Ce racisme et ce déni des droits humains fondamentaux sont devenus désormais la boussole d'un président dont le gouvernement s'acharne à démolir les principes les plus élémentaires du droit, en stigmatisant les étrangers, les faibles, et en menant par là une véritable guerre aux pauvres, sans doute pour mieux faire oublier la politique de régression sociale généralisée qui frappe chaque jour un peu plus chacun et chacune d'entre nous.
Que dire des élus PS et PCF de la mairie de Rennes, qui tout en s’indignant de cette expulsion sont incapables de donner un lieu d’hébergement ,ne serait ce qu’à titre humanitaire et qui durant les 10 semaines qu’ont durées l’occupation ne sont jamais venus apporté leur soutien à ces demandeurs d’asile !
Ces demandeurs d'asile sont pourtant, ne l'oublions pas, des citoyens de droit dans un État toujours régi par une constitution et des lois et qui leur doit l'accueil au titre de l'application de la législation européenne, sur l'accueil des réfugiés.
Le NPA 35 exige que le droit d'asile soit appliqué à Rennes comme il doit l'être partout en France, que ces réfugiés reçoivent enfin l'aide, le soutien matériel et la régularisation auxquels ils ont le droit pour vivre dignement parmi nous.
Les militants du NPA se tiendront et participeront, au côté du Dal et des demandeurs d’asile, à toutes les actions qui auront lieu dans les prochains jours.


COMMUNIQUE DE PRESSE DU PARTI DE GAUCHE D’ILLE ET VILAINE


Le 2 mai au petit matin, plus de 140 personnes ont été expulsées par les forces de l’ordre du 280 rue de Fougères, alors que l’Etat n’assume toujours pas ses obligations légales en termes de logement de demandeurs d’asile.


Le Parti de Gauche 35 s’indigne des méthodes employées envers une population affaiblie et désorientée d’autant qu’il ne comprend pas en quoi l’occupation de ces locaux abandonnés pouvait constituer une menace ou une gêne quelconque.


La Préfecture d’Ille et Vilaine ne peut se contenter d’accorder au compte goutte quelques places d’hébergement provisoire alors que des milliers de logements sont actuellement vacants dans le département.


Cela est d’autant plus scandaleux que dans le même temps le gouvernement vient d’autoriser les banques à faire main basse sur 13 milliards d’épargne populaire, au détriment du logement social.


Le Parti de Gauche d’Ille et Vilaine soutient totalement le DAL 35 dans toutes ses démarches, y compris celle effectuée auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme. 








mcpl

Appel pour un soutien aux expulsés du 280 route de Fougères !




            Le logement situé au 280 route de Fougères à Rennes occupé, depuis le 28 février à la suite d’une réquisition du DAL 35 (Droit Au Logement), par 150 demandeurs d'asile a été expulsé ce lundi 2 mai à 6h du matin. Un important dispositif policier a été déployé (25 camions de CRS) ordonnant l'expulsion de tous ceux qui y vivaient dans l'attente d'un titre de demandeur d'asile et d'un logement pérenne pour tous. Les habitants ont dû quitter précipitamment le lieu réquisitionné, sans pouvoir rassembler leurs affaires qui ont été mises dans des cartons et stockées dans des locaux de la ville. Beaucoup de leurs biens, dont le strict nécessaire, ne leur est plus accessible. Au cours de l'expulsion, trois personnes venant de Somalie ont été interpelées puis relâchées dans la journée, tandis qu’une autre a été conduite au centre de rétention administratif.


            Suite à cette expulsion ordonnée par la préfecture, seulement quelques familles ont pu être provisoirement relogées dans des conditions précaires, dans des hôtels pour une durée maximale de dix jours. Aucune garantie de logement pérenne n'a été proposée par les autorités (préfecture et mairie de Rennes) alors que le département d'Ille-et-Vilaine compte 8 000 logements vides. Une cinquantaine de célibataires qui vivaient rue de Fougères se retrouvent à la rue, la préfecture jugeant leur situation « moins urgente », la priorité étant donnée aux familles dont certaines sont elles aussi sans proposition de relogement.


            Afin de faire entendre la nécessité d'un relogement pour tous les expulsés de la rue de Fougères, nous nous sommes rassemblés à la mairie, puis s'en est suivie une manifestation qui s'est rendue jusqu'au centre social de Rennes, rue de Kléber, que nous avons occupé jusqu'à 17h45 avant de se faire à nouveau expulser par la police, sur ordre de la mairie cette fois-ci.


            Nous sommes malgré tout déterminés à occuper d'autres espaces jusqu'à la satisfaction des revendications portées par les expulsés soutenus par le DAL et rejoints par d’autres collectifs et individus.




         Nous appelons largement à nous rejoindre dans les actions qui seront organisées les prochains jours.




RENDEZ-VOUS MERCREDI 4 MAI A 9H30, PLACE DE LA MAIRIE :


Rassemblement, assemblée et action pour un logement pour toutes les personnes du 280 rue de Fougères.




 Agi-Rennes
Des logements pour tous avec ou sans papiers !


Le logement situé au 280 route de Fougères à Rennes occupé, depuis le 28
février à la suite d’une réquisition du DAL 35 (Droit Au Logement), par
150 demandeurs d'asile a été expulsé ce lundi 2 mai à 6h du matin. Un
important dispositif policier a été déployé (25 camions de CRS) ordonnant
l'expulsion de tous ceux qui y vivaient dans l'attente d'un titre de
demandeur d'asile et d'un logement pérenne pour tous. Les habitants ont dû
quitter précipitamment le lieu réquisitionné, sans pouvoir rassembler
leurs affaires qui ont été mises dans des cartons et stockées dans des
locaux de la ville. Beaucoup de leurs biens, dont le strict nécessaire, ne
leur est plus accessible. Au cours de l'expulsion, trois personnes venant
de Somalie ont été interpelées puis relâchées dans la journée, tandis
qu’une autre a été conduite au centre de rétention administratif.

 Suite à cette expulsion ordonnée par la préfecture, seulement quelques
familles ont pu être provisoirement relogées dans des conditions
précaires, dans des hôtels pour une durée maximale de dix jours. Aucune
garantie de logement pérenne n'a été proposée par les autorités
(préfecture et mairie de Rennes) alors que le département
d'Ille-et-Vilaine compte 8 000 logements vides. Une cinquantaine de
célibataires qui vivaient rue de Fougères se retrouvent à la rue, la
préfecture jugeant leur situation « moins urgente », la priorité étant
donnée aux familles dont certaines sont elles aussi sans proposition de
relogement.

 Afin de faire entendre la nécessité d'un relogement pour tous les
expulsés de la rue de Fougères, nous nous sommes rassemblés à la mairie,
puis s'en est suivie une manifestation qui s'est rendue jusqu'au centre
social de Rennes, rue de Kléber, que nous avons occupé jusqu'à 17h45
avant de se faire à nouveau expulser par la police, sur ordre de la
mairie cette fois-ci.

 Nous sommes malgré tout déterminés à occuper d'autres espaces jusqu'à la
satisfaction des revendications portées par les expulsés soutenus par le
DAL et rejoints par d’autres collectifs et individus.


 Nous appelons largement à nous rejoindre dans les actions qui seront
organisées les prochains jours.


RENDEZ-VOUS MERCREDI 4 MAI A 9H30, PLACE DE LA MAIRIE :

Rassemblement, assemblée et action pour un logement pour toutes les
personnes du 280 rue de Fougères.


Des logements pour tous avec ou sans papiers !

 
 Communiqué de Presse EELV-Rennes
 
 
Lundi 2 mai 2011
Immigration : l'État apporte la force pour seule réponse. 
 
Depuis
 le 28 février, l'association Droit au Logement a ouvert un squat au 280
 rue de Fougères à Rennes dans des bâtiments appartenant à l'État. [Le 
bâtiment avait été investi afin de mettre l'État face à ses obligations 
en matière d'hébergement des demandeurs d'asile, telles que définies par
 la Directive européenne "accueil" du 27 janvier 2003]. Rapidement, plus
 de 150 personnes s'y sont installées confirmant une fois de plus le 
grave déficit d'hébergement pour les populations migrantes à Rennes. Le 
squat a été évacué ce matin par les forces de l'ordre.
 
Une 
fois de plus et malgré l'urgence de la situation sur notre 
agglomération, l'État a apporté la force pour seule réponse. En agissant
 de la sorte, ce dernier bafoue le droit européen et ses obligations.

 En refusant d'apporter des solutions pérennes en matière d'hébergement,
 l'État met en difficulté les populations migrantes concernant leur 
prise en charge sanitaire, sociale et leur insertion. Avec cette 
nouvelle expulsion, ce sont des familles, des enfants, des personnes 
handicapées qui sont renvoyés à la rue et livrés à eux mêmes.
 
La
 situation des étrangers en France ne cesse de s'aggraver, leurs droits 
les plus élémentaires sont piétinés. Nous ne pouvons pas supporter 
l'insupportable : face aux politiques xénophobes du gouvernement 
Sarkozy, qui flatte l'électorat de l'extrême droite, il est temps de 
faire le pari de la solidarité.
 
La Bretagne, terre 
d'accueil mais aussi d'émigration, doit assumer toute sa place dans la 
construction de nouvelles réponses à la question migratoire. Nous 
réaffirmons notre volonté de voir la création en Bretagne d'un 
dispositif d'accueil au niveau régional, associant l'État et les 
Collectivités Locales bretonnes et prenant particulièrement en compte la
 problématique de l'hébergement et de l'insertion des personnes 
migrantes.
 
Europe Écologie-Les Verts Rennes
Sylviane Rault, conseillère régionale Europe Écologie-Les Verts
Nicole Kiil-Nielsen, eurodéputée Les Verts / ALE 



mercredi 16 juin 2010

Réseau Logement



Soutien à la nouvelle réquisition du DAL 35




Le Réseau Logement pour toutes et tous 35 vous informe de son soutien à la nouvelle réquisition du DAL 35 au : 28, boulevard de Guines, 35000 Rennes.



Une fois de plus, devant le silence de la préfecture et de la Ville de Rennes, cette réquisition apporte une réponse à l’urgence des personnes à la rue dans notre ville.



Combien de temps, les institutions obligeront-elles les citoyens à se substituer à elles pour faire respecter les droits fondamentaux dans le pays des droits de l’homme ?



Les organisations du réseau logement signataires de ce communiqué : Alternative Libertaire 35, CNT 35, FASE 35, MRAP 35, NPA 35, Relais Étranger, Solidaires 35, Les Verts 35.


Réseau logement pour toutes et tous 35

http://logementpourtous35.org/

lundi 8 février 2010

Conseil Municipal du lundi 08 février 2010

Question en séance au conseil municipal de Rennes le lundi 8 /02/2010 par le "Réseau LOGEMENT pour TOUTES et pour TOUS en ILLE ET VILAINE"





Mesdames, mesdemoiselles, messieurs les conseiller-e-s municipaux/ales,





Cette question vous est posée par le réseau logement 35, qui regroupe des organisations politiques (Les Verts, NPA Nouveau Parti AntiCapitaliste, AL Alternative libertaire , FASE Fédération pour une Alternative Sociale et Solidaire...), syndicales (Solidaires, CNT Confédération Nationale du Travail...) et associatives (MRAP Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples, DAL Droit Au Logement, Relais étrangers...) ainsi que des individus.



Depuis maintenant plus de 5 mois, l'association Droit Au Logement 35 tente de trouver des solutions de logements décents pour les demandeurs d'asile à la rue sur le territoire de la ville de Rennes. Dans cette optique, le DAL 35 vient tous les mercredi à la mairie solliciter l'élu-e de permanence sur la situation de plusieurs personnes, parmi lesquelles souvent des femmes enceintes, des couples, des enfants, des personnes malades...Ces personnes vivant sur votre territoire, il est de votre devoir de les recevoir décemment et de rechercher des solutions à leurs problèmes.



Malheureusement, depuis quelques temps, l'accueil qui leur est fait s'est gravement dégradé. Les personnes concernées ne peuvent plus entrer librement dans la mairie, l'accès leur étant barré par la police municipale.



Elles doivent alors patienter dehors, parfois sous la pluie et dans le froid, en attendant qu'on daigne éventuellement les recevoir.



Les militants du DAL 35 et les demandeurs d'asiles n'ont jamais créé de problème lors de ces actions du mercredi.



Pourtant, il s'avère que les policier-e-s municipaux/ales filtrent l'accès à la mairie, refusant uniquement les personnes liées au DAL 35. Il s'agit là d'un cas flagrant de discrimination, sur lequel nous envisageons de saisir la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Égalité (HALDE) si la mairie ne change pas d'attitude.



La question que nous souhaitons poser au conseil municipal est donc la suivante:



Pourquoi la mairie accueille-t-elle les militants du DAL 35 et les demandeurs d'asile de manière aussi indigne?



De quel droit se permet-elle de mettre en place une politique discriminatoire d'accueil des habitant-e-s de sa commune?



Nous vous remercions de votre attention

samedi 6 février 2010

Conseil Municipal du lundi 08 Février 2010

Communiqué de presse





Le Réseau logement 35 interviendra au prochain conseil municipal de Rennes, le 8 février 2010,

sur l'accueil discriminatoire réservé aux demandeurs d'asile en mairie.



Le Dal35 remercie et soutient ses partenaires du Réseau logement 35 pour cette initiative.



Le Dal35 ne peut hélas que confirmer l'application de consignes restrictives à l'encontre des migrants et des associations militantes sur le droit au logement mises en place par la ville de Rennes et ses élus.



Certes, il sera rappelé que le logement des demandeurs d'asile est de la compétence de l'État et de la préfecture en particulier.



Certes, nous reconnaissons que la municipalité rennaise intervient régulièrement sur le sujet pour s'imposer comme une partenaire et médiatrice incontournable dans les négociations auprès des autorités concernées, allant jusqu'à mettre à disposition 32 logements....



Mais en vain.... puisque ces logements sont toujours vides, comme tant d'autres, et le nombre de personnes sans hébergement pour le moins constant.



Bien évidemment la mairie de Rennes ne peut et ne doit se substituer à l'État pour tout et toujours.



Cependant le respect des droits fondamentaux pour tous doit rester indiscutable.



Limiter ou interdire le droit de circuler, de représentation, de revendication, de rassemblement, exceptionnellement ou temporairement, qui plus est à destination des plus démunis, de surcroît étrangers, est sans contestation possible antidémocratique mais avant tout contreproductif pour qui prétend vouloir défendre et trouver une solution rapidement pour les sans-abri.



Nous souhaitons voir la ville de Rennes en finir avec ses contradictions récurrentes, qui consistent à tenter artificiellement de réduire toute visibilité du problème et sa médiatisation, en utilisant si nécessaire des méthodes contestables, pour prétendre affirmer à la suite, utiliser tous les moyens en son pouvoir pour résoudre les dysfonctionnements avérés, concernant l'hébergement des demandeurs d'asile à la rue sur son  propre territoire.

jeudi 4 février 2010

Concert de soutien au Dal35 avec Les Frères MOLOTOV



http://www.papier-timbre.org/ 39 rue de Dinan à 20h (prix libre)





avec les FRERES MOLOTOV http://www.lesfreresmolotov.org/ fanfare avec des musiciens venant de groupes différents dont Joli Môme





Concert de soutien organisé par General Strike http://generalstrike-asso.blogspot.com/

samedi 9 janvier 2010

Dysfonctionnements du SAO, la réaction de Jean-Louis Tourenne

 



LePrésident



Préfecture d'Ille-et-Vilaine
Monsieur Michel Cadot
Préfet d'Ille-et-Vilaine
3, Avenue de la Préfecture
35 000 Rennes
Rennes, 07 janvier 2010



Monsieur le préfet,



A plusieurs reprises, j'ai eu l'occasion d'être saisi sur le traitement dont sont l'objet les demandeurs d'asile. J'ai pu moi-même m'en rendre compte en accompagnant, il y a quelques mois des demandeurs.



Je suis aujourd'hui alerté sur les conditions de réception des personnes dont il m'est précisé qu'elles sont accueillies dans une amplitude horaire de 15 minutes par jour. Aussi, avez-vous pu constater les longues files d'attente qui se forment devant les grilles de la préfecture et les bousculades qui s'en suivent à l'ouverture des bureaux.



Dans certains cas, cette situations place les demandeurs dans des situations ingérables : plus d'accès aux restaurants sociaux, plus de titres de transports....



Je sais, pour avoir à connaître les difficultés de traitements des dossiers à la MDPH- dont la charge nous a été transféré par l'Etat sans moyen- que ces situations de tension sont bien réelles.



Attaché comme moi, à la qualité d'un accueil respectueux des personnes, et notamment des plus fragiles, je ne doute pas que vous pourrez m'apporter des informations rassurantes sur le traitement administratif des personnes immigrées qui sont dépendantes des moyens mis en oeuvre par les services de l'Etat.



Veuillez croire, Monsieur le préfet, en l'expression de ma plus haute considération.



Jean-Louis Tourenne
Hôtel du Département- 1, avenue de la préfecture- CS 24218- 35042 Rennes Cedex Tél. 02 99 02 35 35 - http://www.ille-et-vilaine.fr/

mardi 10 novembre 2009

Réseau Logement pour toutes et tous 35

Communiqué de presse du Réseau Logement pour toutes et tous 35.





L'hébergement des demandeurs d'asile en question.



Le Réseau35," un logement pour toutes est tous" s'inquiète "de l'immobilisme ou de l'indifférence de la Préfecture et des Collectivités Locales" face aux situations de détresse des demandeurs d'asile, laissés à la rue parfois avec des enfants alors même que L'Etat est dans l'obligation de les héberger.



"La préfecture argue de l'absence de palces d'hébergement et pour cause : elle vient d'en fermer les deux tiers en juin 2009. Elle a organisé la pénurie et même la aggravée en régionalisant le dépôt des demandes d'asile à Rennes et en fermant les plates-formes de Brest, Quinper, Saint-Brieux et Vannes, ce qui concentre sur Rennes ces besoins d'hébergement.



La Ville de Rennes se retranche derrière les compétences de l'Etat : en d'autres temps, le souci humanitaire l'a portant conduite à dépasser ses compétences et assurer un accueil décent et digne à ces demandeurs d'asiles.



On sait pourtant que même à Rennes, sont laissés vides" écrit ce collectif d'associations dans un communiqué.



" Un logement pour toutes et tous" regroupe Le MRAP, Relais Étrangers, Droit au logement, Réseau éducation sans frontières, Réseau université sans frontières, Squat 2000, la Confédération nationale du travail, l'Union syndicale Solidaires, la Fédération pour une alternative sociale et écologique, la Gauche unitaire, le Nouveau parti anticapitaliste, le Parti de gauche, les Verts.

Logement du fonction boulevard du Portugal Rennes

La mairie de Rennes c'est déshonorée.



Communiqué du NPA35.



 Une trentaine de personnes sans hébergement, dont des femmes et des enfants, soutenues par le DAL35, s'était mis à l'abri, dans des anciens logements inhabités, appartenant à la Ville de Rennes.



Dans l'après-midi du 6 novembre, la mairie les a fait expulser par les forces de "l'ordre". En pleine trêve hivernale, la municipalité de Rennes, rejetant la responsabilité de cet hébergement sur la Préfecture, a fait le choix de garder des logements vides et de laisser dans les rues, des femmes et des enfants.



Quand sous nos yeux, une personne est en train de se noyer et que nous avons une bouée à lui lancer, nous n'attendons pas l'arrivée des secours.



Le vendredi 6 novembre, la mairie de Rennes s'est déshonorée.



Les pouvoirs publics présents en Ille-et-Vilaine, qu'ils soient locaux ou nationaux, porteront la responsabilité des drames qui vont se jouer en hiver dans nos rues.



Le NPA35 condamne condamne cette décision et demande un plan d'urgence pour mettre à l'abri avant les grands froids, toutes personnes à la rue. NPA35

dimanche 8 novembre 2009

Communiqué de Presse de l'UL-CNT35

L'Union Locale de la Confédération Nationale du Travail d'Ille-et-Vilaine (UL-CNT35) fait partie du Réseau Logement pour Toutes et Tous 35.



Elle soutient les initiatives du Réseau Logement et tout particulièrement les actions du DAL35.



Elle tient à protester contre l'attitude ignoble de l' État qui décide à l'égard des demandeurs d'asile la fermeture d'hébergements temporaires et de CADA et laisse sciemment plus de 240 personnes à la rue sur Rennes, y compris des familles avec enfants.



Cette mesure administrative relève d'une volonté d'empêcher toute demande d'asile en soumettant les personnes en droit d'être hébergées à la précarité absolue.



Nous n'y voyons qu'une étape supplémentaire d'une politique xénophobe qui vise à exclure tout étranger au droit d'asile, nous y voyons une atteinte intolérable à la dignité humaine.



Face à ces atteintes, l'UL-CNT35 rappellera toujours les principes fondamentaux et inaliénables que sont la liberté de circulation et d'installation de toutes et de tous.



L'UL-CNT35 condamne par ailleurs l'attitude obtuse de la municipalité de Rennes qui participe à la politique xénophobe actuelle en laissant délibérément des personnes à la rue.



La Ville de Rennes est en droit et a le devoir humanitaire de demander une réquisition auprès de la préfecture afin de loger tous les demandeurs d'asile. La Ville de Rennes a le droit et le devoir toutes les personnes se trouvant à la rue depuis déjà des mois et particulièrement en période hivernale.



Or la Ville de Rennes ne connaît que la répression à propos du logement : squats fermés, familles expulsées, contrôle d'identité des membres du DAL35 et des demandeurs d'asile (ce qui est plus grave encore).



Nous nous demandons quelle est la réelle politique menée par la municipalité à l'égard du logement et des étrangers sur son territoire.

dimanche 1 novembre 2009

Communiqué du NPA

L'urgence vitale passe avant les tracasseries administratives ! Des personnes dorment dehors. Nous le refusons.



Le NPA, au même titre que plusieurs partis politiques de gauches, d'associations, de syndicats, se mobilise pour que soit reconnu et appliqué le droit fondamental qu'est le droit au logement.



Lorsque ce droit, inscrit dans la constitution, n'est pas satisfait, on ne peut que faire pression pour qu'il le soit, et comme toutes les organisations faisant désormais partie du Réseau Logement 35 qui s'est constitué sur Rennes, le NPA n'entend pas laisser à la rue des personnes, qu'il s'agisse de pauvres, de personnes sans-papier, de chômeurs sans revenus, ou de demandeurs d'asiles.



La loi : Aricle 611-1. Dans les villes où il existe une crise grave du logement, des mesures exceptionnelles et temporaires sont prises en vue de réaliser une meilleure répartition des locaux de manière que puisse être assurée l'installation de ceux, qui en raison de leur travail de leur situation de famille doivent être pourvus de logement. offre ainsi aux Maires et aux Préfets, un moyen d'action efficace pour remédierà cette situation.



C'est ce que le Réseau Logement 35, a voulu rappeler au conseil municipal qui s'est tenu le lundi 3 octobre à la mairie de Rennes.



On sait que la préfecture, garante de la politique d'immigration du gouvernement, a fait le choix de ne pas faire appliquer la loi. Un comble !



C'est alors vers la municipalité de Rennes que s'est tourné le Réseau Logement 35, afin que des mesures concrètes soient prises pour que personnes ne couche dehors, ni ici, ni ailleurs. Des logements existent à Rennes. Inoccupés. Adaptés. Pouvant être chauffés. Pouvant accueillir des familles.



Et, sous le prétexte que la vitrine de la ville a atteint son quota de logement sociaux, elle s'en tiendrait là. Sans leçon à recevoir de quiconque. Si des moyens existent pour équiper les rues de caméras de surveillance, ils doivent exister aussi pour loger des personnes. Et si les moyens n'existent pas pour les deux, la priorité va vers le logement des personnes. A quelle humanité à-t-on affaire ?



Lorsque le droit au logement est exigé, ce n'est pas une demande de charité qui est avancée, c'est bien la reconnaissance pour toutes et tous au droit élémentaire de vivre sous un toit, quelles que soient les saisons, quelles que soient les origines.

mardi 20 octobre 2009

CGT Union Locale Rennes sud-est

Merci de nous avoir adressé cette information.

Un article vient d'être publié sur notre site internet :http://www.cgtrennes.fr/spip.php?article195

Certains passages ont été volontairement remplacés par des points de suspension.

Notre site est syndical et, quelles que soient nos opinions, nous n'y parlons pas de politique. Mais l'essentiel de votre message a été conservé.

Bon courage à tous.



Union Locale Rennes sud-est

jeudi 15 octobre 2009

Communiqué des Verts de Rennes

Demandeurs d'asile : attend-on qu'il y ait une "jungle" à Rennes pour agir ?



Les Verts s'inquiètent du sort réservé aux demandeurs d'asile actuellement à la rue à Rennes. Des familles, dont des femmes enceintes et des enfants, sont livrées à elles-mêmes et laissées sans hébergement.



Depuis quelques semaines, un Réseau logement réunissant différentes organisations politiques, syndicales ou associatives, a vu le jour à Rennes. Se loger dans notre ville continue en effet de poser des difficultés (longues listes d'attente pour un logement social, loyers élevés dans le secteur privé...).



Une structure, le collectif DAL, a émergé de cette mobilisation. Ce dernier, dans l'urgence et dans un soucis humanitaire, mène notamment des actions d'occupation de bâtiments municipaux, pour mettre à l'abri des familles demandeurs d'asile.



A chaque fois, la municipalité a fait procéder à des expulsions et "renvoie la balle" vers la préfecture. Un dialogue de sourds s'est instauré et les choses semblent bloquées.



Cette situation choquante est d'abord à mettre sur le compte de la préfecture qui ne remplit pas ses obligations en matière d'hébergement des demandeurs d'asile. Il s'agit là d'une conséquence directe de la politique d'immigration scandaleuse et inadaptée menée par le gouvernement.



Cependant, les Verts considèrent que la municipalité rennaise pourrait contribuer davantage à la recherche de solutions. D'abord, en mettant à disposition les logements et locaux vacants dont elle dispose ; ensuite, en demandant à la préfecture de procéder à la réquisition de logements privés vides ; enfin, en donnant suite à cette proposition que notre parti formule : organiser une table ronde réunissant tous les acteurs concernés, pour discuter du problème et commencer ainsi à envisager des solutions de sortie de crise.



Attend-on qu'il y ait une "jungle" à Rennes pour agir ?

CASI Bretagne

Bonjour, nous n'avons pas été très réactifs sur cette demande et nous nous en excusons.

Merci de ne pas hésiter à relayer vos informations et vos demandes de soutien. Nous tacherons de mieux faire.

A très bientôt donc.

Sonia Scolan Coordinatrice CASI Bretagne1 avenue de la marne 56100 Lorient tél: 02 97 21 63 24 fax: 02 97 64 64 32 wlmailhtml:%7BABA610C6-A929-4ACC-A25B-62833A0BFF42%7Dmid://00000313/!x-usc:mailto:casi.breizh@wanadoo.frwww.casi-bretagne.org

le syndicat CGT de l'enseignement et de la formation privés

le syndicat CGT de l'enseignement et de la formation privés vous apporte son soutien et se déclare scandalisé par le comportement d'élus "socialistes" de la mairie de Rennes envers les sans logis et les demandeurs d'asile.

Daniel Pimor, secrétaire régional du snpefp-CGT de Bretagne.

academie.rennes@snpefp-cgt.org