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jeudi 16 juin 2011

Préfecture, Ville de Rennes, AFTAM, Conseil Général, expulsent !









Près de150 personnes à la rue ont sollicité un logement ou un hébergement d'urgence ce mercredi matin à la permanence des élus de la Ville de Rennes. En vain.



Parmi elles, les 40 personnes, dont 16 enfants, qui étaient hébergées à l’hôtel depuis l'évacuation par les forces de l'ordre, sur ordre préfectoral, du 280 route de Fougères. Toutes mises dehors aujourd'hui par les services de l'AFTAM, malgré les promesses faites en amont de les voir intégrer un Cada ou pré-Cada.



Tandis qu'une partie retournait sur les réquisitions; une autre a souhaité spontanément  se rendre en préfecture. Sur place M. Roy, responsable du service étrangers; et Mme Mercier, chef de cabinet du préfet, ont reçu une délégation de différents représentants d'associations. Les revendications exprimées, ceux-ci ont semblé surpris de l'attitude de l'AFTAM et promis d'en faire part au Préfet....

Autant dire une fin de non recevoir.

Sans illusions sur l'issue de cette rencontre, les demandeurs d'asile ont décidé d'occuper le foyer Guy Houist (rue Bahon Rault)





Tandis qu'une cinquantaine de migrants occupait la cafétéria,  l'AFTAM a prétendu qu'un responsable se déplacerait à leur rencontre mais il n'est jamais venu les voir.

Néanmoins le directeur était présent pour solliciter l'intervention des forces de l'ordre et les accueillir. Vers 19h00, quelques véhicules de la police nationale se sont positionnés devant les grilles du foyer. Une dizaine de policiers ont investi les lieux et annoncé qu'ils avaient ordre de procéder à l'évacuation, tout en assurant qu'une solution était recherchée..



Le Dal35 a essayé de négocier un répit, puisqu'une solution semblait recherchée. Onze enfants en bas-âge, des femmes enceintes, les intempéries, etc. Des arguments qui ont semblé émouvoir le responsable de la police. Celui-ci a donc rappelé ses supérieurs. 15 minutes plus tard, il annonçait que nous pouvions rester sur place à condition que le directeur de l'AFTAM donne son accord.



Un espoir de courte durée puisque Monsieur le Directeur de l'AFTAM est resté inflexible, au point d'exiger l'évacuation immédiatement. Sans le moindre remords, sans la moindre considération pour quiconque, ne serait-ce que pour les bébés.

Bref, il semble, concernant les migrants, qu’aujourd’hui l'AFTAM ait été plus intransigeante que la préfecture...

Une fois dehors, le Dal35 a sollicité la Ville de Rennes via l'élue de permanence. Après consultation auprès de sa hiérarchie, nous avons été informés qu'ils ne pouvaient rien faire. Comprendre qu'ils ne voulaient rien faire.



Par la suite, nous avons dû faire hospitaliser un enfant de sept mois, avant de trouver une solution temporaire pour la nuit et celles à venir de l'ensemble des personnes qui étaient avec nous.






Enfants à la rue
http://www.rennes.lemensuel.com/actualite/article/2011/06/15/une-quarantaine-de-demandeurs-dasile-investit-le-foyer-guy-houist-9115.html



samedi 28 mai 2011

La situation semble bloquée pour les migrants - Chevaigné

mercredi 25 mai 2011





Les migrants ont trouvé refuge sur le site de l'ancien camping.
Article et Texte Ouest-France 25 mai 2011


Depuis le 5 mai dernier, les migrants chassés de Rennes campent sur le bord du canal, sur le site de l'ancien camping désaffecté, avec l'espoir de voir leur situation s'améliorer mais aussi avec le stress de ne pas trouver d'issue à leur condition.

Hulan Delger, jeune fille de 23 ans qui s'exprime un peu en français, raconte qu'elle est arrivée il y a deux ans à Rennes et n'a jamais trouvé de logement. Elle a vécu jusque-là de squat en squat, et essaye tant bien que mal de plaider la cause de ses compatriotes, venus comme elle de Mongolie. Tous parlent le chinois-mongol.

Ils sont 15, dont deux enfants en bas âge, et attendent sous la tente. Il en reste douze, les Somaliens étant partis. Une famille a installé de quoi faire la cuisine, car ils sont trop fatigués pour prendre le bus et aller à Rennes, depuis 24 jours qu'ils ont quitté la ville.

À Chevaigné, les adjoints et conseillers leur rendent visite régulièrement. Les employés communaux nettoient les lieux et les jours passent. Une question revient régulièrement : que peut-on faire ? Les autorités ne semblent pas pouvoir apporter de réponse. Un peu de chance dans leur malheur : le temps clément de mai leur a permis de ne pas tomber malades par le froid ou l'humidité...



http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-situation-semble-bloquee-pour-les-migrants-_35079-avd-20110525-60550158_actuLocale.Htm 

samedi 14 mai 2011

Chevaigné : Point de situation





Un accueil remarquable de la part de la municipalité de Chevaigné.

Certes les conditions de vie, l'utilisation de l'aire de camping au bord du canal, restent sommaires. Néanmoins les élus ne cherchent nullement à fuir leurs responsabilités. Ils considèrent qu'il est plus urgent d'être humain et d'accueillir que d’évoquer un quelconque prétexte pour ne pas le faire.

Contrairement à ceux de Rennes, les élus de Chevaigné interpellent publiquement la préfecture et dans leur communication dénoncent, sans équivoque, dans la forme et sur le fond, l'indigne accueil réservé aux migrants par la préfecture.

Durant la première semaine, une soixantaine de personnes ont donc régulièrement campé sur les rives du canal. Des conditions de vie trop précaires. 2 femmes et 2 enfants ont été hospitalisés quelques jours.

En conséquence, le Dal35 a depuis ouvert une nouvelle réquisition à Thorigné-Fouillard. Nous espérons que les élus de cette commune, à l'instar de ceux de Chevaigné, auront, pour axe prioritaire de réflexion, la vie et le droit des personnes à vivre dignement et qu'ils s'opposeront à toute expulsion sans relogement définitif et la dénonceront, en temps et en heure, et non après coup comme les élus de la Ville de Rennes.

Depuis la nouvelle réquisition, nombreux sont les naufragés du canal à avoir rejoint Thorigné-Fouillard. Néanmoins, une vingtaine de personnes, faute de place dans celle-ci, demeurent à Chevaigné.

Nous souhaitons que les élus des communes de Rennes Métropole, Ville de Rennes compris, au nom des principes qu'ils défendent, s'organisent, communiquent et fassent pression, dans toutes les instances où ils sont représentés, pour qu'enfin, la préfecture d'Ille-et-Vilaine, et au delà l’État français, applique et respecte la loi sur l'accueil des migrants et le principe du droit fondamental au logement, pour tous et sans condition, que l'on soit français, demandeurs d'asile ou sans- papiers.


Chevaigné :" Pas question pour nous d'expulser les demandeurs d'asile"



Chevaigné : une attitude digne et responsable !








Photo et article Ouest-France


"Le mardi 3 mai, au matin, on a découvert que les migrants avaient pris possession d'une ancienne auberge, propriété de la commune », relate Marcel Cadieu, adjoint au maire.

Des hommes majoritairement, mais également des femmes et des enfants, originaires de Somalie, d'Afrique sahélienne, de Mongolie et du Kasakhstan, soit une cinquantaine de personnes, et qui avaient été évacués la veille d'un squat rennais (Ouest-France du mardi 3 mai).

Le matin même, un représentant du Dal (Droit au logement) demandait à rencontrer la municipalité. « Nous avions alors convenu que les lieux seraient quittés au plus tard le mercredi soir », rappelle Marcel Cadieu. Des bâtiments où il n'y avait ni eau, ni électricité.

Une promesse tenue, suivie d'une installation près du canal d'Ille-et-Rance. « Un site qui fut il y a une vingtaine d'années terrain de camping », alors prévu pour deux ou trois tentes au plus...

Depuis, une trentaine de tentes bordent le canal. « Mais cette situation ne pourra pas durer », prévient Marcel Cadieu, en charge du dossier en l'absence du maire, Gilles Nicolas.

Et ce n'est pas pour des raisons idéologiques : « Ils ne posent aucun problème avec la population, qui de son côté ne manifeste aucun sentiment d'hostilité ». En témoigne la bonne cohabitation entre les demandeurs d'asile, installés d'un côté du canal, et les dizaines de boulistes qui jour après jour investissent le boulodrome, sur l'autre rive. « Le gros problème, ce sont les conditions d'accueil, et notamment l'hygiène ! » déplore Marcel Cadieu. Ils n'ont à disposition que les anciens sanitaires du camping, dont seulement deux WC. « Des installations engorgées dès le dimanche matin », note Marcel Cadieu, qui observe par ailleurs le nombre de personnes installées augmenter.

« Une gestion hypocrite de la situation... »

Dès le mercredi 4 mai, la commune informe la préfecture de la situation. Puis réitère ses appels, sans toutefois obtenir de réponse claire. Lundi matin, Marcel Cadieu insiste, en colère, et demande « une réponse claire et définitive ». Dans l'après-midi, les services de la préfecture lui font savoir que « c'est à nous, propriétaires du terrain, de déposer un référé auprès du tribunal en vue d'une expulsion. C'est choquant ! » regrette Marcel Cadieu.

Qui n'entend pas mener d'action en ce sens. « On les accueille, on va jusqu'au bout. Si on les expulse, c'est pour qu'ils aillent se réinstaller ailleurs, se retrouvant alors dans une situation identique. »

Ce qui pourrait tout arranger, « c'est qu'une commune, disposant d'une surface de camping adaptée, se propose de les accueillir ! »

En attendant, Marcel Cadieu se sent « prisonnier d'un système hypocritement géré : on expulse, mais on ne se préoccupe pas des conséquences ! »

Une situation que l'élu juge « totalement ubuesque ».

Quant au Dal, à l'initiative de l'installation des demandeurs d'asile à Chevaigné, « on a des contacts réguliers et de bonnes relations avec eux, ils gèrent le dossier de manière très respectable ».

Les demandeurs d'asile, Marcel Cadieu s'en préoccupe au quotidien, ainsi que certains habitants de la commune.

« Ils ont l'air en bonne santé. Chaque jour, ils prennent le car et se rendent à Rennes, pour régler des problèmes d'ordre administratif. »



Brigitte SAVERAT-GUILLARD.



http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_--Pas-question-pour-nous-d-expulser-les-demandeurs-d-asile-_35079-avd-20110511-60452831_actuLocale.Htm

samedi 7 mai 2011

Bucolique !





Nous voici, autorisés par la mairie de Chevaigné, en camping, dans un endroit ombragé au bord du canal. Mais la situation n’est pas si idyllique que cela.


Malgré les assertions de la préfecture, seules 52 personnes ont été hébergées, pour quelques nuits, suite à l’expulsion de la rue de Fougères ; après quelques pérégrinations en ville et un refus de la mairie de Rennes de prendre en charge les migrants sans logement, ce sont environ 60 personnes que nous avons accueillies sommairement le 2 mai au soir. Les Demandeurs d’Asile et le DAL apprécient la réponse humaine que nous a donnée la commune de Chevaigné et sont abasourdis que celle de Rennes ne puisse en faire autant.


Il est d’ores et déjà prévisible que d’autres personnes viendront grossir notre installation.


Nous lançons donc un appel aux autres communes de l’agglomération pour qu’elles mettent à notre disposition des locaux habitables, même sommairement, ou des places de camping afin que la petite commune de Chevaigné ne supporte pas à elle seule l’accueil des Demandeurs d’Asile que Rennes n’aurait pas les moyens d’abriter !


Lors de l’expulsion de la rue de Fougères les effets personnels des Demandeurs d’Asile ont été emportés par les déménageurs dans un garde-meubles ; la préfecture ayant égaré (sic) le projet de contrat entre elle et ledit garde-meuble, c’est sans matelas, sans assez de couvertures, sans équipement de cuisine ni provisions et surtout sans habits de rechange que subsistent les DA de Chevaigné.


Nous avons donc besoin de tentes, couvertures, réchauds, bouteilles de gaz et de nourriture solide au corps : Nous tiendrons permanence samedi et dimanche après midi ainsi que tous les jours à partir de 18h. Merci !

vendredi 6 mai 2011

Des demandeurs d'asile échouent à Chevaigné.

Bref rappel.
- Le lundi 2 mai, peu après 6h00 du matin, les forces de l'ordre sur ordre préfectoral expulsaient 150 migrants qui depuis 10 semaines avaient réquisitionné un bâtiment de l'État au 280 route de Fougères à Rennes.
- Convoqués en préfecture seuls 58 d'entre-eux obtenaient une solution d'hébergement. 
- La Ville de Rennes, interpellée sur la situation des personnes sans solution d'hébergement pour la nuit et celles à venir, indiquait clairement qu'il n'était pas dans ses intentions ou ses attributions d'intervenir.
- Le Conseil Général faisait de même et dans l'après-midi sollicitait à son tour les forces de l'ordre pour faire évacuer la cinquantaine de migrants qui avaient trouvé refuse au centre social Kléber.


Après une telle journée, le Dal35 n'entendait toujours pas les arguments lui indiquant d'abdiquer et de considérer à l'instar de ses interlocuteurs du jour, Préfecture, Mairie de Rennes et Conseil Général, que chacun avait assez donné ou fait.


Vers 22h00, le Dal35, soutenu par des sympathisants et des militants d'EELV, investissait l'ancienne Auberge de la Galonnais à Chevaigné, en prenant soin d'alerter immédiatement la municipalité. Un bâtiment désaffecté depuis plusieurs années, préempté par la commune mais toutefois en vente.
Un bâtiment sans eau ni électricité où une cinquantaine de demandeurs d'asile ont dû dormir à même le sol, avec, pour toute protection contre le froid et l'humidité, une simple couverture.


Le mardi 3 mai, le Dal35 a rencontré 3 adjoints de Chevaigné. L'historique de la situation brièvement résumé, le Dal35 a informé les élus de leurs recours éventuels et indiqué qu'à titre préventif ils devaient informer la gendarmerie. La municipalité a dit comprendre l'urgence humanitaire mais être opposée à l'occupation de l'ancienne auberge du fait qu'après une si longue attente, un repreneur se présentait.


Les objectifs du Dal35 ne sont pas de nuire aux petites municipalités et plus particulièrement concernant Chevaigné qui en 2009, nous a apporté sans compter son aide pour une vingtaine de personnes. Les maires de ces petites municipalités, à la différence de Mr Delaveau, maire de Rennes et Président de Rennes Métropole, n'ont pas les moyens politiques ou financiers, pour influencer ou intervenir concrètement sur l'accueil des demandeurs d'asile.


Néanmoins, les élus de Chevaigné, ne se contentent pas de déclarations, qu'ils n'ont au demeurant pas faites, et fidèles à leurs convictions humanitaires ont  accepté une alternative. Ils ont permis aux migrants de s'installer provisoirement sur l'aire de camping bordant le canal d'Ille et Rance et ont  immédiatement ouvert l'accès aux sanitaires.. En contrepartie le Dal35 s'engageait à quitter l'ancienne auberge avant le jeudi soir mais a souhaité le faire dès le mercredi.


Actuellement une soixantaine de migrants campe sur les rives du canal. Rappelons qu'ils sont sans effets personnels, sans aucun matériel ou ustensile de camping. L'ensemble étant toujours bloqué par la préfecture dans un garde-meuble dont le code d'accès ne nous a toujours pas été communiqué.


Ils sont donc plus que jamais démunis, dépouillés et sans ressources .


Le Dal35 tient chaque jour à 18 h 00 une permanence sur place.  Nous sollicitons prioritairement l'apport de couvertures, vaisselle, ustensiles et matériels de cuisson gaz.


Merci de votre soutien.




















mardi 15 février 2011

Occupation des locaux de ERDF du 11 février 2011: objectif atteint !

   L'occupation de quelques heures des locaux de ERDF de Rennes aura été suffisante pour qu'enfin, après plus d'un mois de tractations, les compteurs éclectiques soient de nouveau branchés.

   Le soir même, une équipe d'urgence intervenait.



samedi 1 mai 2010

Trois expulsions le même jour !

Après avoir été expulsés de la préfecture le midi, les demandeurs d'asile sont retournés en fin d'après midi au foyer de Guy Ouïst.

La cafétéria, où ils espèraient se regrouper, était fermée. Prétendument par mesure de sécurité indiquait une affiche collée sur la porte.

Vers 19h00 la police les contraignait à quitter définitivement les lieux.

Deux heures plus tard ils investissaient le centre d'accueil de jour "La Pause" dont par ailleurs c'était le dernier jour d'ouverture avant travaux pour rénovation.

La Croix rouge qui gère le lieu, après les avoir dignement accueillis et permis de se restaurer, a demandé comme précédemment l'intervention des forces de l'ordre. Les bénévoles ont strictement appliqué les consignes nous a t-on dit.....

Une solution provisoire et sans lendemain, a pour le reste de la nuit, pu être mise en place ....



L'appel à la mobilisation demeure.Nous avons rendez-vous ce matin à 10h30 place de la mairie....

vendredi 30 avril 2010

Plus d'une vingtaine de demandeurs d'asile et leurs enfants, accompagnés de militants de différentes associations ont investi la préfecture d'Ille-et-Vilaine ce matin avant d'être évacués par les services de l'ordre !

   Plus d'une vingtaine de demandeurs d'asile et leurs enfants, accompagnés de militants de différentes associations ont investi la préfecture d'Ille-et-Vilaine ce matin.



   Après une heure de rassemblement sur le pas-de-porte de la préfecture, migrants et associatifs ont pénétré dans les lieux pour se regrouper dans un coin du hall d'accueil.

   Une demande de rendez-vous auprès d'un responsable de l'hébergement des demandeurs d'asile a été aussitôt déposée au guichet d'accueil. Après quelques hésitations, l'employée considérant par avance la chose  comme impossible, passa en revue toutes les éventualités de trouver un quelconque responsable de l'hébergement des migrants, mais sans y parvenir, tant dans cette administration l'idée même d'un tel service est jugée superflue.

   Une heure a passé sans qu'aucune information ne nous soit transmise. L'administration vaquait donc à ses occupations.

   Tant et si bien que le Secrétaire du cabinet du préfet , Mr Enkri,.enfin, se dépêcha, de nous livrer les fruits de sa réflexion. Une déclaration pour nous informer que toute demande de rendez-vous devait se faire uniquement par écrit, qu'il ne pouvait être question ici d'urgence et qu'en matière d'hébergement des demandeurs d'asile, la préfecture savait très bien ce qu'il convenait de faire et gérait parfaitement son affaire... .



   Un discours mis en pratique immédiatement avec l'arrivée de policiers pour, sans sourciller, exécuté l'ordre d'évacuation, fermement mais au demeurant courtoisement.


   Une femme a, durant cette poussée vers la sortie, eu un malaise . Les pompiers appelés sur place ont par la suite jugé son hospitalisation nécessaire.

   Les associations présentes ont, selon les volontés de l'administration, rédigé et déposé une demande de rendez-vous.



  Dans l'immédiat les mêmes organisations s'organisent pour envisager sereinement les suites de cette expulsion et vous appellent à les rejoindre. Il ne saurait être question pour elles d'accepter qu'enfants et parents retournent à la rue . 
   Les autorités compétentes, la préfecture et Mairie de Rennes, sont alertée. Accordons leur le temps de réflexion pour la journée.
 


 PS : Par ailleurs nous avons appris que le centre AFTAM Guy Ouîst avait ce matin par mesure de sécurité fermé sa cafétéria. Pour rappel c'est précisement le lieu où depuis trois jours les demandeurs d'asile ont spontanément choisi de se regrouper quand l'état ne respecte ni leurs droits ni leur dignité.

La préfecture expulse une trentaine de demandeurs d'asile : les photos

Rassemblement dans la préfecture
Evacuation par la police...
Fermeture des grilles....




Complétement si possible....




Hospitalisation d'une demandeuse d'asile......




Regroupement.....


Conciliabule....




Retour à la case départ....


jeudi 29 avril 2010

La Cafétéria du foyer AFTAM Guy Houïs est occupée par une vingtaine de demandeurs d'asile

La Cafétéria du  foyer  AFTAM Guy Houïs st occupée par une vingtaine de demandeurs d'asile originaires du Caucase. Une dizaine d'adultes et 7 enfants dont le plus jeune, âgé de 10 mois et malade espèrent pouvoir y passer une troisième nuit.....

Depuis lundi la préfecture prétend ne rien pouvoir faire. Le 115 assure qu'ils qu'aucune place ne sera disponible avant une semaine. Contactée ce soir la Mairie de Rennes dit ignorer le problème et s'en remettre à la préfecture  qui ne fait rien



Un rassemblement est prévu demain à 10h30 à la préfecture de Beauregard ainsi qu'un point presse. Nous comptons sur votre présence...

lundi 26 avril 2010

La Ville de Rennes acte comme normal et inévitable qu'un nombre grandissant de personnes vivent temporairement ou définitivement à la rue sans ressources et sans assistance.



Mauvaise nouvelle.
La Pause, local d'accueil pour les sans-abri et précaires entre 20h00 et 22h30 va fermer ses portes  à la fin du mois d'avril durant 2 mois  pour rénovation.  Ce local est mis à disposition par la ville de Rennes.



Le Dal35, avait salué cette ouverture comme une avancée dans la prise en compte par la municipalité Rennaise des souffrances des personnes vivant à la rue. Mais l'étroitesse des heures d'ouverture et le fait de renvoyer en pleine nuit des personnes à la rue quelles que soient les conditions climatiques montraient son insuffisance.

 


Le Dal35 rappelle l’obligation légale de la préfecture d'apporter une solution d'hébergement aux nombreux demandeurs d'asile qui fréquentent ce lieu. Cependant nous avons toujours considéré et plaidé, qu'à défaut de vouloir se substituer à l'État, la Ville de Rennes aurait dû poursuivre plus loin son raisonnement et son engagement pour ouvrir cet espace de façon permanente, de jour comme de nuit.



L'utilité et la fréquentation du lieu par les sans abri n'est plus à démontrer. Tant et si bien que la municipalité s'était rapidement engagée à pérenniser son effort en déclarant souhaiter ouvrir cet espace d'accueil toute l'année. Néanmoins le lieu sera fermé durant 2 mois pour rénovation et aménagement et nul ne sait si au mois d'août il sera comme nombre de services sociaux lui aussi fermé. La rénovation et l'aménagement de La Pause sont sans doute indispensables mais pas moins qu'un accueil quotidien et permanent des sans-abri. La Ville de Rennes ne manque pourtant pas de locaux sans affectation ou de terrains libres où il aurait été possible d'installer une structure d'accueil provisoire.



La Préfecture d'Ille-et-Vilaine quant à elle prend en charge le financement des denrées alimentaires mais a déjà prévenu que l'année prochaine elle réduira sa participation de 50 %. Une économie de 9000 € qui à l'échelle du département est insignifiante et s'apparente davantage à une nouvelle provocation à l'égard des migrants. En effet si la fréquentation de La Pause est en hausse et est majoritairement composée de demandeurs d'asile, celle-ci est artificiellement organisée par la préfecture qui en ne s'acquittant pas de ses obligations légales d'hébergement envers les migrants les contraint à devenir des sans domicile fixe et à vivre de mendicité. Cette augmentation est aussi le résultat des effets pervers de la régionalisation qui impose aux nouveaux arrivants d'effectuer toutes leurs démarches administratives à Rennes....



La réduction budgétaire ou toute argumentation allant en ce sens est proprement scandaleuse. La préfecture, après avoir drastiquement réduit le nombre de places pour l'accueil des migrants l'année dernière dont le coût journalier était estimé aux alentours de 15 €, accompagnement social inclus, loge depuis, quotidiennement un certain nombre d'entre eux, généralement des familles, dans des hôtels. Le prix à payer pour ces hébergements en hôtel est nettement supérieur et annule en partie toute idée d'un quelconque souci économique. Sans compter que l'argent des contribuables ne devrait pas servir des intérêts privés....



Le Dal35 s'inquiète du renoncement et du manque d'implication des élus municipaux  pour lutter efficacement contre la préfecture qui une nouvelle fois, discrètement ou sournoisement, s'attaque aux droits fondamentaux , en réduisant arbitrairement les possibilités d'hébergement, d'aide matérielles et humanitaires des migrants, des sans abri et précaires.



Le constat est simple. La Ville de Rennes acte comme normal et inévitable qu'un nombre grandissant de personnes vivent temporairement ou définitivement à la rue sans ressources et sans assistance.

mardi 13 avril 2010

Quand un camp de nuit sur la place de la Mairie indiffère les autorités compétentes. ..







Samedi 10 avril 2010, vers 22h00, une quinzaine de demandeurs d'asile et des militants du Dal35 ont investi place de la Mairie une structure installée pour le festival Mythos. Ils y ont passés la nuit pour dénoncer l'absence d'hébergement.



Des policiers en civil dont un commissaire ont courtoisement pris note des revendications afin de les transmettre aux autorités compétentes : La préfecture d'Ille-et-Vilaine et la Mairie de Rennes.



Ces mêmes agents de la force publique s'assurant que le rassemblement demeurerait sans tapage excessif, vers 23h00 ont gentiment indiqué qu'ils disparaissaient.



Peu après une maraude de la Croix-Rouge avertie par une bonne âme de la présence d'individus installant un camp de fortune venait à notre rencontre. Les bénévoles de l'association considérant qu'ils n'avaient pas le ravitaillement nécessaire dans leur camion et notamment les couvertures réclamées par les demandeurs d'asile pour lutter contre le vent glacial de cette nuit là, ont promis de revenir. Ils semblaient comprendre les raisons de notre présence et compatir au sort réservé aux migrants puisque durant nos échanges ils nous ont affirmé la veille lors de la fermeture vers 23h00 du centre d'accueil de jour dénommé " La Pause" avoir dû refouler à leur grand désarroi 48 demandeurs d'asile à la rue... Néanmoins ils ont oublié leur promesse et ne sont jamais revenus.....



Contactée  le lendemain, l'élue de permanence nous a assuré que le commissaire ne lui avait que partiellement retranscrit nos revendications en ne lui signalant uniquement que notre présence mais en omettant de signaler notre souhait de la voir présente pour relayer avec nous nos revendications auprès de la préfecture....



Ceci étant invérifiable mais pratique pour justifier l'injustifiable car ni la Mairie de Rennes, ni la Préfecture n'ont cru bon se déplacer.



Un camp de nuit sur la place indiffère les autorités compétentes. Nous avons considéré qu'il était inutile d'insister  si nous ne sommes pas entendus ou écoutés dès lors que nos actions se veulent juste revendicatrices....



Le tribunal de Rennes venant de nous donner raison en partie ou tout au moins un délai pour abandonner un appartement suite à une réquisition. Nous savons ce qu'il nous reste à ou convient de faire....

mardi 16 février 2010

«La Pause», expulsion des demandeurs d'asile somaliens, précisions.

Après l'évacuation par la police nationale, du local d'accueil «La Pause» où s'était réfugiés des demandeurs d'asile somaliens qui, malgré diverses et incessantes sollicitations auprès des services concernés durant toute une journée, n'avaient pas obtenu de propositions d'hébergement et ce en dépit des obligations de l'État de satisfaire leurs revendications, Monsieur Yvan Boisramé, Président de la Croix-rouge de Rennes, déclarait au Mensuel de Rennes :



«Je trouve l'attitude du Dal 35 lamentable ! Ils nous ont pris en otage  là où nous ne pouvons rien. Ils se sont complètement trompés de cible !»



Nous dénonçons l'utilisation abusive de l'expression «pris en otage».



Le Dal 35 soutient comme Monsieur Bruno Tardieu, délégué national d'Atd Quart Monde France que : «distribuer n'est pas agir contre la pauvreté.....»





Lors de l'ouverture du lieu d'accueil «La pause» au public, le Dal35 a salué cette initiative municipale,tout en soulignant ses objections concernant les limitations horaires imposées qui de fait, obligent chaque soir, à des bénévoles de s'assurer, qu'après un instant de réconfort, les sans-abri présents, rejoignent effectivement bien, leur triste condition d'hommes et de femmes à la rue.



Il n'appartient évidemment pas à la Croix-rouge de Rennes de satisfaire à cette revendication de logement mais à la Ville de Rennes qui, a récemment pérennisé l'existence et l'ouverture du lieu, sans toutefois prendre en compte l'absolue nécessité d'ouvrir durant toute la nuit.



Nous nous étonnons de ne pas voir ou n'avoir jamais entendu, en tant que président et au nom de la Croix-rouge de Rennes, Monsieur Yvan Boisramé défendre une telle revendication ou reconnaître celle-ci comme légitime.



Nous contestons l'idée d'avoir voulu prendre en otage l'association.



Les 30 et quelques personnes venues apporter leur soutien sont restées sagement a l'extérieur du bâtiment. Sans slogan, ni banderole.



Durant la présence et la tentative légitime des migrants somaliens pour demeurer au-delà des heures légales à La Pause, aucun des militants du Dal35 ou des sympathisants venus soutenir le groupe de demandeurs d'asile n'a pénétré dans les locaux municipaux, mis à la disposition de l'association ou simplement essayé d'établir un contact avec les personnes réfugiées à l'intérieur.



Nous ne sommes pas venus à La Pause pour interpeller la Croix-rouge de Rennes mais pour solliciter une nouvelle fois durant cette journée la Préfecture et la Mairie de Rennes. Ces deux administrations ont attendu 00h30 pour, (à défaut de proposer une solution transitoire ou exceptionnelle telle que l'ouverture d'un gymnase), et organiser l'expulsion des lieux.



Or nous avions préalablement largement diffusé l'information de notre venue et appelé à une mobilisation....



Certes La Pause n'est pas un lieu d'hébergement et notre intention n'était pas qu'il le devienne mais d'obtenir la mise à l'abri immédiate des personnes le temps d'une négociation avec les autorités responsables.



Cependant nous pouvons considérer que l'absence d'exigence concernant l'hébergement immédiat des personnes de la part de la Croix-rouge a permis aux administrations de justifier l'expulsion....



Il neigeait. Le froid ressenti avoisinait moins 9°. Les somaliens, expulsés du local géré par la Croix-rouge, ont pourtant quitté les lieux dignement, sans un cri ou la moindre protestation.



Pour toute protection, ces migrants devant contre leur gré retourner dormir à la rue n'ont obtenu que deux couvertures données par des bénévoles de l'association.





Condamner les agissements du Dal35, au motif d'une quelconque désorganisation passagère d'un service, aussi utile soit-il, que celui de l'accompagnement de la pauvreté, sans évoquer ou laisser entendre comprendre, l'urgente nécessité d'obtenir un hébergement pour toute une population particulièrement fragilisée et sans clairement identifier les véritables responsables, qui pour les uns, par le refus de l'application de la loi et pour les autres; la non prise en compte d'une urgence humanitaire, est tout aussi condamnable !







Nous invitons la Croix-rouge de Rennes à rejoindre le Réseau Logement 35 pour participer pleinement au refus de la misère. A prendre en compte les aspirations du Dal35 et ne plus davantage se tromper de cible.....

jeudi 11 février 2010

Rennes, un ticket pour l'enfer....(suite)

Acharnement et arrestations matinales....





Ce matin vers 06:00 la police a procédé à l'encerclement et l'arrestation du groupe de Somaliens qui, faute de mieux avait trouvé refuge dans un parking du centre ville après son expulsion du lieu géré par la Croix rouge, dénommé La Pause.



Une surprise considérable puisque cette installation, dans ce lieu misérable, avait été particulièrement suivie par la BAC, plus d'une heure durant, aux alentours d'une heure du matin et que de ce fait on pouvait admettre un tacite accord.



Si quelques uns ont pu s'enfuir, la majorité d'entre eux ont été conduits dans un commissariat du centre, sans que l'on sache véritablement où et dans quelles conditions.



Hélas, parmi ce groupe, quelques uns n'avaient encore pas pu déposer officiellement leur demande d'asile ou avaient rendez vous, aujourd'hui même, à la préfecture pour un contrôle de leurs empreintes.



Depuis, s'il semble que 7 d'entre-eux aient été relâchés, mais que 5 autres se trouveraient actuellement à la PAF....



Décidemment, en Ille-et-Vilaine, pour certains demandeurs d'asile, il est tout aussi interdit de vivre à la rue que d'être hébergés !

Rennes, un ticket pour l'enfer.....

La mairie de Rennes,  en accord ou sur une demande de la Croix rouge,  fait évacuer par les forces de l'ordre une quinzaine de demandeurs d'asile somaliens retranchés à la Pause....



Mercredi 10 février 2010, une dizaine de demandeurs d'asile somaliens, arrivés depuis trois jours à Rennes,  ont vers 13:00, en préfecture d'Ille-et-Vilaine, tenté d'obtenir auprès de l'autorité concernée, conformément à la loi, un hébergement.



Pour toute réponse, ils n'ont obtenu qu'une stricte interdiction d'entrer en préfecture et l'injonction de s'en remettre au 115 malgré la certitude que rien ne leur serait proposé.



Inopinément présents sur place, pour d'autres circonstances toutes aussi dramatiques, des militants du Dal35 prirent les devants et signalèrent par téléphone à l'élue de permanence de la Ville de Rennes, rencontrée le matin, qu'aux 25 personnes sans hébergement signalées, devait être ajouté ce groupe.



Transis de froid et affamés, sans idée où aller, nous les avons invités à se rendre au lieu d'accueil dénommé La Pause, ouvert entre 20:00 et 23:00, un local municipal mis à disposition des sans-abri et géré par la Croix rouge.



Durant l'après midi, le Dal35 a appelé à une mobilisation de soutien en diffusant largement l'information de ce rendez-vous sur le net. Au point que les bénévoles de la Croix rouge nous attendaient pour nous signifier que si naturellement ils accueilleraient les migrants somaliens, une interdiction était donnée aux militants de Dal35 de pénétrer dans les lieux.



Vers 20:30, un groupe de somalien plus important que prévu est entré dans le local géré par la Croix rouge.



A cette même heure, le Dal35 a sollicité les bénévoles et l'équipe encadrante pour que la municipalité Rennaise soit avertie de la présence effective des migrants et de leur intention de demeurer dans les locaux tant qu'aucune autre proposition ne leur serait faite.



Mais ce n'est qu'aux alentours de 23:30 que les choses se clarifièrent.



La préfecture confirma ne pas vouloir céder à ses obligations d'hébergement, même par une nuit glaciale et neigeuse. La Ville de Rennes bien qu'ayant tenté une négociation pour obtenir une solution transitoire renonça et sur demande ou en accord avec la Croix rouge ordonna à la police nationale d'évacuer les lieux.



Une évacuation fermement exécutée à minuit.



Nul ne peut plus douter qu'en Ille-et-Vilaine, les demandeurs d'asile, n'ont plus aucun droit autre que celui de disparaitre ....

mercredi 10 février 2010

Demandeurs d'asile en détresse...

Urgence : Appel à une mobilisation de soutien





Ce matin entre 9:30 et 12:00, mairie de Rennes



25/30 personnes ont sollicité un hébergement d'urgence ce matin en mairie . L'élue était Marie-Anne C.



1) Aucune n'a obtenu de place. Le 115 étant définitivement complet.



2) La préfecture a été alerté, en vain.



3) Malgré un froid ressenti de moins 9° prévu pour cette nuit, le plan grand froid ne sera pas déclenché malgré les demandes de l'élue de permanence.



Aujourd'hui entre 13:00 et 14:30, préfecture Beauregard.



Lors du rassemblement RESF prévu à cette heure, une dizaine de somaliens affamés et à la rue sont arrivés. La préfecture ne les a pas reçu et renvoyé vers le 115.....



Face à cela, nous leur avons indiqué de se rendre à la Pause dès 20:00 ce soir. Dans un premier temps pour s'y restaurer....puis de tenter d'y rester....



Nous avons sollicité la Mairie et la préfecture. Le plan grand froid devrait être appliqué. Que faire d'autre ?





Nous appelons donc à une mobilisation de soutien ce soir à la Pause, sachant que celle-ci ferme à 23:00.





Il ne s'agit pas d'occuper les lieux mais d'obtenir pour ces personnes un hébergement, conformément à la loi et aux conditions météorologiques.



Merci de relayer ce message et de votre participation......

jeudi 12 novembre 2009

11 rue de Quineleu Rennes



Suite à l évacuation des logements de fonction du boulevard du Portugal, le soir même, le Dal35 ouvrait discrètement un autre lieu au 11 rue de Quineleu à Rennes.



Une grande maison appartenant à la ville de Rennes qui jusqu'à la fin du mois dernier était gérée par l'AIVS et habitée.



Cette demeure étant frappée d'alignement, elle doit être abattue prochainement ou dans quelques mois.



D'ici là, cette spacieuse habitation, particulièrement saine et aux normes de sécurité en vigueur, aurait pu servir provisoirement à loger quelques uns des nombreux demandeurs d'asile à la rue, puisque dorénavant elle est définitivement libre de toute éventuelle location.



La Mairie de Rennes en a décidé une nouvelle fois autrement.



Une quinzaine de personnes y demeuraient depuis le vendredi 06 novembre 2009 et géraient intégralement les lieux.



Mardi 10 novembre, des administratifs municipaux accompagnés de représentants de l'AIVS et de deux policiers ont ordonné la fermeture du lieu aux occupants.



La Mairie de Rennes a immédiatement muré les ouvertures.



Aucune négociation ou solution d'hébergement n'a été proposée. Depuis les ex-occupants errent dans les rues de la ville...