samedi 14 mai 2011

Chevaigné : Point de situation





Un accueil remarquable de la part de la municipalité de Chevaigné.

Certes les conditions de vie, l'utilisation de l'aire de camping au bord du canal, restent sommaires. Néanmoins les élus ne cherchent nullement à fuir leurs responsabilités. Ils considèrent qu'il est plus urgent d'être humain et d'accueillir que d’évoquer un quelconque prétexte pour ne pas le faire.

Contrairement à ceux de Rennes, les élus de Chevaigné interpellent publiquement la préfecture et dans leur communication dénoncent, sans équivoque, dans la forme et sur le fond, l'indigne accueil réservé aux migrants par la préfecture.

Durant la première semaine, une soixantaine de personnes ont donc régulièrement campé sur les rives du canal. Des conditions de vie trop précaires. 2 femmes et 2 enfants ont été hospitalisés quelques jours.

En conséquence, le Dal35 a depuis ouvert une nouvelle réquisition à Thorigné-Fouillard. Nous espérons que les élus de cette commune, à l'instar de ceux de Chevaigné, auront, pour axe prioritaire de réflexion, la vie et le droit des personnes à vivre dignement et qu'ils s'opposeront à toute expulsion sans relogement définitif et la dénonceront, en temps et en heure, et non après coup comme les élus de la Ville de Rennes.

Depuis la nouvelle réquisition, nombreux sont les naufragés du canal à avoir rejoint Thorigné-Fouillard. Néanmoins, une vingtaine de personnes, faute de place dans celle-ci, demeurent à Chevaigné.

Nous souhaitons que les élus des communes de Rennes Métropole, Ville de Rennes compris, au nom des principes qu'ils défendent, s'organisent, communiquent et fassent pression, dans toutes les instances où ils sont représentés, pour qu'enfin, la préfecture d'Ille-et-Vilaine, et au delà l’État français, applique et respecte la loi sur l'accueil des migrants et le principe du droit fondamental au logement, pour tous et sans condition, que l'on soit français, demandeurs d'asile ou sans- papiers.


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