lundi 29 avril 2013

Assemblée citoyenne rennaise du Front de Gauche





L'assemblée citoyenne rennaise du Front de Gauche affirme clairement que le problème, la terrible crise que traverse le monde, ne trouvera pas d’issue en cherchant des boucs émissaires.
L’histoire de l’humanité est riche des mouvements migratoires. Dans nos sociétés mondialisées, le problème, ce ne sont pas les migrant-e-s ni la liberté de circulation des femmes et des hommes, mais la liberté de circulation des capitaux et la domination de la finance.
Valls et le gouvernement PS-EELV n'ont pas rompu totalement avec la politique de Sarkozy-Guéant-Hortefeux. La chasse aux sans-papiers continue, les demandeurs d'asile ne sont pas accueillis comme la loi le prévoit, les capacités de logement dans les centres de demandeurs d'asile demeurent totalement insuffisantes.


A Rennes, depuis plusieurs mois, des militants actifs mènent des actions pour loger des femmes, des enfants, des hommes, souvent des familles entières, au prix d'un engagement parfois épuisant. Récemment, ils ont réussi à mettre à l'abri une quarantaine de migrants grâce à la solidarité des enseignants et parents d'élèves de l'école de l'Ille, puis grâce aux personnels de Carrefour 18, et enfin du Triangle. A aucun moment, les élus de la Ville de Rennes ne sont venus leur rendre visite. Pire, ils ont décidé de faire évacuer le gymnase de l'école de l'Ille. Pire encore, mercredi 24 avril, des militants de l'association Un Toit c’est un Droit ont été empêchés par des policiers municipaux de faire signer leur pétition et de distribuer leurs tracts. Depuis quand, à Rennes, empêche-t-on des militants de défendre les idées pour lesquelles ils se battent ?
Nous appelons à venir soutenir les migrants et les militants de Un Toit c’est un Droit samedi 27 avril à partir de 10 h au marché du Blosne pour distribuer leurs tracts et faire signer leur pétition.
Si les élus de la majorité municipale ne peuvent pas tout, ils ne peuvent pas rien ! Ils pourraient commencer par faciliter l'occupation de lieux inoccupés plutôt que d'organiser l'expulsion des migrants ; ils pourraient aussi agir avec les militants pour construire des solutions et permettre à chacun de se loger, que l'on soit étranger ou français.

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