Question Orale posée par Fabrice Marzin au Conseil Municipal du lundi 18 mars 2013.
"Monsieur
le Maire, Chers Collègues, Au mois de novembre dernier, notre groupe
Alliance citoyenne avait proposé au conseil municipal le vote d ‘un
vœu portant sur l’hébergement d’urgence. Cette initiative était
alors notamment motivée par la situation objective de grandes
difficultés dans laquelle se trouvaient certaines familles présentes
sur le territoire de la Ville de Rennes et de Rennes Métropole, mais
aussi par des informations transmises à notre groupe par diverses
associations qui insistaient toutes sur les tensions croissantes
entre les différentes populations fragilisées qui entraient en
concurrence pour bénéficier de l’accès à l’hébergement
d’urgence. Des contacts répétés avec ces mêmes associations
ainsi que les déclarations récentes de la Première adjointe dans
un hebdomadaire bien connu semblent démontrer que la situation ne
s’est pas améliorée dans notre agglomération sur ce point.
Aussi, nous souhaiterions M. Le Maire, vous interroger sur deux
points précis qui appellent, selon nous, des réponses précises.
Premièrement,
quelles sont les réponses apportées par M. Le Ministre de
l’Intérieur au vœu voté à l’unanimité par ce conseil
municipal en novembre dernier ? À savoir qu’en est-il du respect
de la convention de Genève par la France? Tous les demandeurs
d’asile sont-ils hébergés dans le département comme le prévoit
expressément le droit international ? Et par ailleurs, qu’en
est-il de l’ouverture de nouvelles bornes départementales
d’accueil dans la région qui permettraient sans doute de soulager
la pression sur l’hébergement d’urgence dans notre ville ?
Deuxièmement,
la Ministre du Logement, Cécile Duflot, a indiqué vouloir recourir
à la procédure de réquisition de logements vides et les
dispositifs légaux ont été modifiés et assouplis dans ce domaine
par la loi du 18 janvier 2013. La question est donc simple :
Comptez-vous, vous aussi Monsieur le Maire, pour faire face à une
situation très tendue, demander au préfet de recourir à des
réquisitions de logements vides à Rennes conformément à
l’ordonnance du 11 octobre 1945 ? Et pouvez-vous nous expliquer par
ailleurs pour quelles raisons la ville de Rennes a-t-elle demandé
l’expulsion d’une famille occupant un logement dans l’école
élémentaire contour Saint-Aubin ; demande qui a d’ailleurs été
rejetée par le Tribunal administratif de Rennes par une ordonnance
du 19 février 2013. Le Tribunal a par ailleurs condamné la ville de
Rennes à verser 1 000€ à l’avocate de la défense.
À
toutes ces questions nous attendons des réponses précises."
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