Rennes, mardi 2 avril 2013
Des collectifs d’écoles constitués de parents et d’enseignants annoncent l’occupation ce soir du gymnase Léon Grimault afin d’y loger plus de cinquante personnes sans abri dont 25 enfants scolarisés à Rennes. Cette action vise à alerter l’opinion sur les conditions inacceptables qu’endurent de nombreuses familles depuis plusieurs mois.
A Rennes, des dizaines d’enfants dorment tous les soirs à la rue et se lèvent le matin pour aller à l’école. Voilà des mois que des parents et des enseignants de nombreux établissements scolaires, soutenus par des associations humanitaires battent le pavé pour alerter les pouvoirs publics de cette situation et faire en sorte qu’elle se règle.
Las de l’inaction de la Ville de Rennes, le Collectif de l’Ecole de l’Ille, décidait le 19 mars d’investir le gymnase Constant Véron avec une cinquantaine de personnes, dont plus enfants, sans logement. L’occupation a été de courte durée. Le lendemain matin, la police nationale, dûment prévenue par la Ville de Rennes, procédait à l’évacuation.
Interrogée sur cet événement dans les colonnes du quotidien Ouest-France, Catherine Debroise, élue rennaise chargée de la médiation sociale, a indiqué son scepticisme quant à la problématique soulevée par cette action : « J’ai participé il y a un mois à une maraude et je n’ai pas vu d’enfants à la rue ». Une déclaration qui traduit au mieux une grave méconnaissance de la réalité au pire un mépris inacceptable.
Besoin d’une paire de lunettes ?
Depuis cette occupation, rien n’a bougé. Aussi, les collectifs d’école ont-ils décidé d’une nouvelle occupation ce soir au gymnase Léon Grimault. Nous invitons l’élue à nous rejoindre afin qu’elle puisse se faire d’elle-même une idée de la situation dramatique que connaissent certaines familles dont les enfants sont scolarisés dans les écoles rennaises. Les journalistes sont évidemment les bienvenus également.
Ecole Contour-St-Aubin, de l’Ille, du Faux-Pont, Guillevic, Joseph Lotte, Jean Moulin, Jean Zay, Jacques Prévert, Liberté, Collège Clotilde Vautier, Echange ou encore Lycée Jean Macé, Victor et Hélène Basch... On ne compte plus les établissements scolaires ayant rapporté ces derniers mois des cas de familles vivant dans la rue. Nombre de parents et d’enseignants ainsi que des associations humanitaires (Un toit c’est un droit, DAL35, RESF, etc.) sont exaspérés de voir se répéter chaque année les mêmes scénarios. Et s’insurgent du stress inacceptable que les pouvoirs publics laissent peser sur les enfants et leurs familles.
Les collectifs à l’initiative de l’occupation de cette nuit souhaitent créer un large rassemblement citoyen. Une réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre s’impose afin que s’améliorent les conditions de vie des populations migrantes.
Contact presse : Véronique Bonnet (Collectif du Collège Echange) : 06-43-81-13-38
Des collectifs d’écoles constitués de parents et d’enseignants annoncent l’occupation ce soir du gymnase Léon Grimault afin d’y loger plus de cinquante personnes sans abri dont 25 enfants scolarisés à Rennes. Cette action vise à alerter l’opinion sur les conditions inacceptables qu’endurent de nombreuses familles depuis plusieurs mois.
A Rennes, des dizaines d’enfants dorment tous les soirs à la rue et se lèvent le matin pour aller à l’école. Voilà des mois que des parents et des enseignants de nombreux établissements scolaires, soutenus par des associations humanitaires battent le pavé pour alerter les pouvoirs publics de cette situation et faire en sorte qu’elle se règle.
Las de l’inaction de la Ville de Rennes, le Collectif de l’Ecole de l’Ille, décidait le 19 mars d’investir le gymnase Constant Véron avec une cinquantaine de personnes, dont plus enfants, sans logement. L’occupation a été de courte durée. Le lendemain matin, la police nationale, dûment prévenue par la Ville de Rennes, procédait à l’évacuation.
Interrogée sur cet événement dans les colonnes du quotidien Ouest-France, Catherine Debroise, élue rennaise chargée de la médiation sociale, a indiqué son scepticisme quant à la problématique soulevée par cette action : « J’ai participé il y a un mois à une maraude et je n’ai pas vu d’enfants à la rue ». Une déclaration qui traduit au mieux une grave méconnaissance de la réalité au pire un mépris inacceptable.
Besoin d’une paire de lunettes ?
Depuis cette occupation, rien n’a bougé. Aussi, les collectifs d’école ont-ils décidé d’une nouvelle occupation ce soir au gymnase Léon Grimault. Nous invitons l’élue à nous rejoindre afin qu’elle puisse se faire d’elle-même une idée de la situation dramatique que connaissent certaines familles dont les enfants sont scolarisés dans les écoles rennaises. Les journalistes sont évidemment les bienvenus également.
Ecole Contour-St-Aubin, de l’Ille, du Faux-Pont, Guillevic, Joseph Lotte, Jean Moulin, Jean Zay, Jacques Prévert, Liberté, Collège Clotilde Vautier, Echange ou encore Lycée Jean Macé, Victor et Hélène Basch... On ne compte plus les établissements scolaires ayant rapporté ces derniers mois des cas de familles vivant dans la rue. Nombre de parents et d’enseignants ainsi que des associations humanitaires (Un toit c’est un droit, DAL35, RESF, etc.) sont exaspérés de voir se répéter chaque année les mêmes scénarios. Et s’insurgent du stress inacceptable que les pouvoirs publics laissent peser sur les enfants et leurs familles.
Les collectifs à l’initiative de l’occupation de cette nuit souhaitent créer un large rassemblement citoyen. Une réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre s’impose afin que s’améliorent les conditions de vie des populations migrantes.
Contact presse : Véronique Bonnet (Collectif du Collège Echange) : 06-43-81-13-38
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