Avec
le soutien de "Un toit, c'est un droit", 5 familles de
demandeurs d'asile avec enfants ont une nouvelle fois déposé des
référés devant le TA de Rennes, pour contraindre l'Etat à leur
proposer une place en CADA (Directive 2003/9/CE du Conseil du 27
janvier 2003 relative à des normes minimales pour l’accueil des
demandeurs d’asile).
Comme
par miracle, ces familles à la rue se sont vues proposer une place à
l'hôtel dans le dispositif d'hébergement d'urgence après le dépôt
des référés devant le TA.
La
préfecture s'est engagée à maintenir ces familles dans ces hôtels
jusqu'à ce qu'un logement en CADA (ou pré-CADA) leur soit attribué,
à condition qu'elles continuent à appeler le 115.
Sur
les 5 familles, 2 sont envoyées dans un foyer à Vitré. Inscrits
dans des établissements scolaires de Rennes, les enfants vont donc
être déscolarisés pour une durée indéterminée...
Le
juge a rejeté toutes les requêtes. Le référé étant une
procédure d'urgence, il a estimé qu'il n'y avait pas d'urgence
imminente, ni d'atteinte à une liberté fondamentale, les familles
ayant mises à l'abri par la préfecture avant l'audience.
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