Sans abris : alerte et mobilisation citoyennes
Quand
bien même nous avons appris que 62 places d'hébergement d'urgence
du plan hivernal étaient provisoirement maintenues, ce dont nous
nous félicitons, la situation demeure franchement catastrophique.
Depuis
le 10 avril, une quarantaine de personnes, dont des femmes enceintes
et des enfants en bas âge, se retrouvent sans hébergement chaque
soir. Elles n'ont eu comme solution pour s’abriter que
d'occuper des bâtiments publics. Suite aux deux expulsions de
gymnases ordonnées par la Ville de Rennes, sans aucune
proposition de relogement, l'association Un
toit c'est un Droit s'est
vue contrainte d'engager des occupations de lieux gérés
par des associations :
Carrefour 18 du 10 au 19 avril, puis maintenant celle du Triangle.
Cependant cette alternative ne peut durer.
Bientôt,
ces personnes vont de nouveau se retrouver à la rue. Les autorités
portent l'entière responsabilité de ce trouble à l'ordre public et
doivent impérativement garantir la sécurité de ces personnes mais
aussi celle de l'ensemble de la population rennaise.
C'est
pourquoi nous demandons une nouvelle fois à la préfecture et
à la mairie de Rennes de prendre enfin la mesure du
problème, d'y remédier concrètement et immédiatement.
Des
solutions peu onéreuses d'hébergement peuvent et doivent être
mises en place rapidement.
Les
associations, dont Un Toit c'est un Droit, sont tout à fait
disposées à une rencontre sur cette question.
Nous
appelons les différentes organisations concernées, impliquées dans
la lutte pour la garantie des droits fondamentaux et pour le respect
de la dignité humaine et toutes celles scandalisées par le fait que
ce ne soit plus le cas à signer cet appel avant le vendredi 26 avril
à midi et d'indiquer clairement si elles souhaitent êtres
représentées lors de cette rencontre.
Cette
appel sera transmis le 26 avril aux autorités compétentes, Ville de
Rennes et préfecture.
Nous
vous prions de bien vouloir diffuser cet appel le plus largement
possible.
Ensemble
exigeons le respect de tous
Je demande au Gouvernement français de ne pas faire la chasse aux pauvres mais à la pauvreté.
RépondreSupprimerJe demande que l'on ne fasse pas aux autres ce que l'on ne supporterait pas pour sa propre famille.
Je demande le respect des générations futures et le droit pour tous les enfants d'être élevés dignement.