jeudi 7 novembre 2013

Manifestation : Rendez-vous le 16 novembre à 14 h 30 au squat de l'église Saint-Marc puis manifestation jusqu'à la Place de la Mairie.


HÉBERGEMENT DES MIGRANTS

Rennes, de plus en plus d'hommes, de femmes et d'enfants à la rue.


La préfecture de l'Ille-et-Vilaine, représentante de l'Etat, utilise le manque d'hébergement comme une arme  dans la lutte contre les migrants !
  • Insuffisance chronique de l'offre d'hébergement conventionnel et adapté (CADA : centre d’accueil pour demandeurs d'asile)
  • Absence de mise en œuvre la loi de réquisition des bâtiments vides, malgré la promesse de Cécile Duflot, Ministre du logement.
  • Manque de places en hébergement d'urgence (115) et pas de lieu d'accueil de jour à Rennes, hormis la permanence du secours-catholique.
Conséquences :
  • Gaspillage organisé de l'argent public : 450 000 € dépensés par la préfecture du 35 au profit de marchands de sommeil sans aucun accompagnement social. Avec cette même somme, il est possible de loger de façon pérenne plus de personnes de manière décente dans des structures publiques adaptées.
  • Mise en danger des plus fragiles : femmes enceintes, nourrissons, enfants et personnes malades à la rue engendre invariablement des dépenses de santé supplémentaires
Dans une ordonnance du 10 février 2012, le Conseil d'Etat rappelle « qu’il appartient aux autorités de l’État de mettre en œuvre le droit à l’hébergement d’urgence reconnu par la loi à toute personne sans abri qui se trouve en situation de détresse médicale, psychique et sociale; qu’une carence caractérisée dans l’accomplissement de cette tâche peut[…] faire apparaître [… ] une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale lorsqu’elle entraîne des conséquences graves pour la personne intéressée ».
A Rennes, comme dans de nombreuses villes en France, le 115 laisse 64 % des personnes à la rue. Les préfets n'hésitent plus à donner des consignes aux associations qui gèrent les centres d'hébergement pour faire un "tri" parmi les appelants, les étrangers étant toujours les premiers exclus.
Ne laissons pas faire ! Ne pas contester la situation actuelle faite aux migrants signifierait renoncer aux droits fondamentaux à brève échéance pour chacun d'entre nous : non respect des droits de l'enfant, des droits de l'homme et des citoyens, etc

Un Toit c'est Un Droit et le Conseil des Migrants appelle toutes les personnes soucieuses du respect de la dignité humaine à interpeller les autorités publiques pour exiger un hébergement inconditionnel pour tous.


Rendez-vous le 16 novembre 
à 14 h 30 au squat de l'église Saint-Marc

( métro Kennedy-terminus. Se diriger sur la droite, vers l'Avenue de Guyenne passant sous le grand immeuble à balcons bleus et continuer tout droit)

puis manifestation jusqu'à la Place de la Mairie.













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