mercredi 12 août 2009

5 boulevard Mermoz Rennes



14 Mongols demandeurs d'asile, soutenus par le DAL 35 en cours de création, investissent une maison, au 5 rue Mermoz à Rennes, aujourd'hui samedi 15/08/09 à 17h00.







Depuis plusieurs semaines, 14 demandeurs d'asile pour faire respecter leur droit au logement durant l'étude de leur dossier ont régulièrement sollicité les autorités compétentes.



Or, les services du SAO (Service d'accueil et d'orientation pour toute personne demandeur d'asile) ne sont plus en mesure par les restrictions budgétaires imposées de satisfaire au respect de la loi .
De même, La Préfecture, la Mairie de Rennes se sont désintéressées du sort de ces personnes:
. La Préfecture par volonté stratégique de répondre aux directives gouvernementales inhumaines concernant la politique d'immigration.
. La Mairie de Rennes au prétexte que le logement des demandeurs d'asile n'entre pas dans ses compétences.



Elles placent délibérément ces personnes en situation de détresse absolue et de misère totale. Parmi ces personnes qui ont pendant deux mois campé sur les bords de la Vilaine sans aucune commodité, avant d'être accueillies provisoirement sur le terrain de sport communal par la commune de Chevaigné pendant un mois d'été, il y a plusieurs femmes enceintes et des mineurs. En soutien , le DAL35 investit une maison rue Mermoz, d'une part pour trouver un toit pour ces personnes, mais tout autant pour démontrer que, si la Municipalité Rennaise a voulu se substituer à l'Etat pour raison humanitaire et pallier les manquements de la Préfecture, elle l'a fait.



Elle doit pouvoir continuer de le faire.



Ainsi dans cette maison , 5 demandeurs d'asiles sont logés depuis plusieurs mois. Ce qui a été fait pour certains doit l'être pour les autres, en tout temps et non selon les considérations politiques du moment et des périodes électorales.



Or, La Mairie de Rennes, Rennes-Métropole et le Conseil Général d'Ille-et-Vilaine disposent de nombreux bâtiments vacants, aisément adaptables aux besoins d'hébergement d'urgence.



Nous estimons que pour ces institutions administratives, il est plus que temps d'appeler le Préfet à une réquisition humanitaire officiellement et par voie de presse.



Mais, dans l'attente de la mise en pratique de cette réquisition ces instances administratives se doivent de montrer l'exemple et le chemin à suivre .



Nulle autre considération ne peut être envisagée que le logement immédiat et sans condition de tous les demandeurs d'asile et de toutes les personnes à la rue.

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